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Transport : de quoi le Sénégal a-t-il peur ?
Publié le mardi 4 mars 2014  |  Le Reporter




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Transgression délibérée des règles de l'Uemoa par les autorités sénégalaises : le pays de la Teranga se barricade.

Les autorités sénégalaises et les transporteurs maliens se sont rencontrés mardi dernier à Dakar pour trouver une solution au conflit qui les oppose. Malgré ces tentatives de médiation, le trafic dans le corridor Bamako-Dakar reste en partie paralysé. Il urge de trouver un compromis entre les autorités des deux pays pour faire baisser la tension qui ne cesse de monter aux frontières.

Le carburant coûte moins cher au Mali comparé à son prix au Sénégal : il existe une différence d'au moins deux-cents francs sur le prix du litre. C'est ainsi que les transporteurs maliens, en partant pour le Sénégal, prennent leur dotation aller-retour au Mali. Quelle ne fut leur surprise, il y a quelques semaines, de rencontrer à la frontière des gendarmes sénégalais qui leur ordonnent de vider les réservoirs-secours s'ils veulent continuer leur route sur Dakar. Une mesure qui, selon le président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), Youssouf Traoré, n’est pas normale et viole toutes les conventions qui lient nos deux pays en matière de transport dans la zone Uemoa.

Le Conseil malien des transporteurs routiers, pour protester contre cette décision, a lancé un mot d'ordre de cessation de travail, revu à la demande des autorités maliennes : un couloir fut ouvert pour permettre le ravitaillement et éviter du coup une pénurie de denrées de première nécessite.

En fait, les autorités sénégalaises soupçonnent les transporteurs maliens de s'adonner au commerce de carburant. Toute chose qui est niée par la partie malienne qui pense que dans ce cas, elles devraient prévenir le Mali. Ce qui n’a pas été fait. À ce jour, les négociations entamées demeurent infructueuses.

Contacté par nos soins, le président du Conseil malien des transporteurs routiers reste amer et se refuse à tout commentaire. Entre-temps, quatre-cents camionneurs voire plus, selon nos sources, prennent leur mal en patience à la frontière. Les plus pressés préfèrent obéir aux injonctions des gendarmes sénégalais : ils vident les réservoirs de secours, quitte à s'approvisionner à Dakar à leur retour. Jusqu’à quand ?
Aminata BAGHAKA
Front syndical

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