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Mali: IBK se défend des critiques sur l’immunité accordée à des chefs rebelles
Publié le lundi 10 mars 2014  |  APA


© aBamako.com par mouhamar
Célébration de la Journée Internationale de la Femme
Bamako, le 08 Mars 2014. Palais de la Culture.Le Mali à l’instar des autres pays, a célébrée la Journée Internationale de la Femme. La cérémonie officielle qui s’est tenue ce samedi au palais de la culture a été présidée par le couple Présidentielle, SEM Ibrahim Boubacar Keita et son épouse Keita Aminata Maiga,


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Bamako (Mali) - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a profité samedi des festivités du 8 mars pour se défendre des multiples reproches formulés à son encontre sur l’immunité accordée à des responsables de la rebellion au nord du pays.

Plusieurs fois critiqué pour la levée des mandats d’arrêt accordée à des chefs rebelles, Ibrahim Boubacar Keïta a répondu que la mesure s’inscrivait dans le cadre d’un accord préliminaire de paix qui a précédé sa prise de fonction en septembre 2013.

« Dans ce cadre là (l’accord de paix), il a été convenu que ceux de nos frères de la rébellion qui n’auraient pas de sang sur la main, qui ne seraient pas impliqués dans le narco-trafic devraient être élargis pour qu’on avance vers la paix », a expliqué IBK.

Il a dit endosser cet accord en sa qualité de chef d’Etat et au nom de la continuité de l’Etat. « J’avance vers la paix, pas vers la démagogie », a ajouté IBK en se défendant d’être « l’homme de l’impunité » comme décrit par ses détracteurs.

« Tout ce qui peut assurer la paix au Mali au-dedans comme au dehors, je le ferai sans égard pour aucune justice démagogique », a ensuite poursuivi le chef de l’Etat malien.

Au mois d’octobre, le gouvernement malien avait fait état d’une « mesure politique » de suspension des mandats d’arrêt internationaux émis en février 2013 contre quatre des six chefs rebelles recherchés pour des « crimes de guerre » et de rébellion commis en 2012.

En annonçant la nouvelle, le gouvernement l’avait justifiée par le souci de favoriser le déplacement de ces quatre chefs de groupes armés afin qu’ils puissent prendre part aux négociations de paix en cours dans le pays.

La décision n’en avait pas moins suscité une vive réaction de désapprobation tant dans la magistrature que dans la presse qui a rappelé que le président avait, à maintes occasions, affirmé, qu’avec lui, « nul ne sera au dessus de la loi ».

Depuis des mois, les détracteurs du président malien ne cessent de parler de justice sélective en mettant en parallèle cette levée de mandats des chefs rebelles du nord et l’inculpation de gradés de l’armée pour leur implication présumée dans des crimes commis au sud du pays.

AT/od

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