Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L’Indépendant N° 3455 du 10/3/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

La garde rapprochée de Sanogo entendue vendredi par Yaya Karembé : Les Capitaines Issa Ouédraogo, Boua Koné, Bakary Coulibaly dit Bak et Adama Diarra placés sous contrôle judiciaire
Publié le lundi 10 mars 2014  |  L’Indépendant




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ils sont interdits de sortir de Bamako, de porter des armes etde tout contact avec les inculpés dans les dossiers des soldats disparus. En outre ils sont tenus de se présenter chaque lundi devant le juge chargé de l’enquête.

Les Capitaines Issa Ouédraogo, Bakary Coulibaly dit Bak, Adama Diarra et Bouakar Koné ont été entendus vendredi dernier comme annoncé par l’Indépendant (édition du mercredi 5 mars 2014) par le juge d’instruction Yaya Karembé. Ces quatre officiers subalternes constituaient, en effet, la garde rapprochée du Général Amadou Haya Sanogo et ont partagé beaucoup de secrets avec le chef de l’ex-junte. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de port d’arme, de sortie du ressort, c’est-à-dire, de Bamako. Ils ont aussi été interdits de contact avec les autres inculpés dont le Général Sanogo et les officiers supérieurs écroués pour complicité d’assassinat dans la disparition et le meurtre des 21 bérets rouges.

De source proche du dossier, le contrôle judiciaire est une mesure de contrainte ordonnée par le juge d’instruction et la personne mise en examen est libre, mais elle est soumise, durant toute la durée du contrôle judiciaire, à un certain nombre d’obligations. Le contrôle judiciaire, explique-t-on, peut durer jusqu’à la clôture de l’information judiciaire ou jusqu’à la comparution devant la juridiction.

Le contrôle judiciaire limite le mouvement des prévenus et place sous surveillance le moindre de leurs déplacements.

Ainsi, le juge d’instruction Yaya Karembé, après avoir entendu individuellement les capitaines Issa Ouédraogo, Bakary Coulibaly dit Bak, Adama Diarra et Bouakar Koné, leur a fait savoir qu’ils sont désormais sous contrôle judiciaire et qu’ils sont soumis à certaines obligations. Ils sont tenus de se présenter devant le juge Yaya Karembé chaque lundi.

A cet effet, un registre de contrôle sera ouvert dès ce lundi 10 mars, dans lequel chacun des quatre officiers est tenu de signaler sa présence. Si le juge se rend compte que cette mesure n’est pas respectée, les personnes concernées sont immédiatement mises sous mandat de dépôt.

Toujours dans le cadre de cette mesure, ces proches du Général Sanogo ne doivent pas sortir de Bamako sauf après une autorisation en bonne et due forme délivrée par le juge d’instruction.

De source proche de l’enquête, la garde rapprochée du Général Amadou Haya Sanogo est loin d’être tirée d’affaire même si elle n’est pas encore écrouée. Au fur et à mesure de l’évolution de l’enquête, le juge pourrait accéder à leur responsabilité directe dans la disparition et l’exécution extrajudiciaire des bérets rouges.

A titre de précisions, le capitaine Issa Ouédraogo fait partie de ceux qui ont fait des déclarations à la télévision nationale, lors des événements du 30 avril au 1er mai et accusé les bérets rouges arrêtés d’être «des mercenaires».

S’agissant du capitaine Bouakar Koné, le fils du Général Lassine Koné, il est décrit comme l’un des coursiers du chef de l’ex-junte. On se rappelle ses déclarations fracassantes dans la presse accusant le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, d’avoir voulu l’éliminer en lui remettant un véhicule piégé.

Les quatre officiers concernés ont, semble -t-il, beaucoup à révéler au juge Karembé dans le déroulement de son enquête.

Abdoulaye DIARRA

 Commentaires