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Tentatives de division du RPM : A qui profite le crime ? : Un angle d’attaque ni pertinent ni percutant et pas payant du tout !
Publié le lundi 10 mars 2014  |  L’enquêteur




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Depuis un certains temps, il n’est pas rare de voir sur les manchettes de certains journaux proches du FDR, une guerre de clans et de positionnement au RPM! L’objectif de ces articles imaginaires pondus par des scribouillards pro-ATT n’est ni plus, ni moins, qu’une tentative de déstabilisation du Président IBK. Sinon, comment comprendre qu’une telle bataille de leadership pour le contrôle du parti présidentiel puisse apparaître maintenant, bien après l’installation d’IBK à Koulouba et juste au moment de l’obtention par le RPM d’une majorité à l’hémicycle ?

Le comble du ridicule, c’est quand cette guéguerre supposée met aux prises les deux piliers fondamentaux de l’équilibre de l’attelage gouvernemental, Oumar Tatam Ly et Dr. Bocari Tereta qui, par la complémentarité du politique et du technocratique, permettent à IBK de dormir les poings fermés. Dr. Bocari Tereta, l’homme à tout faire d’IBK, un inconditionnel de la première heure, qui considère le Premier Ministre comme un homme compétent, pragmatique et loyal au Président IBK, lui a facilité le soutien de tous les cadres et militants du parti des tisserands.

Si l’élite malienne était contre IBK, elle ne s’y prendrait pas autrement ? Seulement pour l’atteindre aujourd’hui, il faudra bien l’éloigner de Téréta; cet obstacle qui obstrue le passage des adversaires. Sans quoi, sussure-t-on, toutes les tentatives seront vouées à l’échec! Alors je leur souhaite beaucoup de courage et de l’endurance, car Dr. Téréta ne se contente pas d’être un fusible pour son mentor IBK; il se fera sauter tout seul le jour que les circonstances l’exigeront. Plus qu’un fusible, il est un bouclier impénétrable dans le champ de mire d’IBK. Dans leurs manœuvres de sabotage du mandat du Président du peuple réel, la campagne médiatique et la manipulation de l’opinion restent la méthode de prédilection pour diviser aujourd’hui la mouvance présidentielle.

Une situation qui n’arrange ni IBK, ni le Mali, encore moins son parti qui vient d’avoir une ascension fulgurante sur les partis adverses lors des dernières législatives avec 70 députés sur 147. Ce qui fait du RPM le 1er parti sur l’échiquier politique du pays. Cette nouvelle réalité politique du Mali en a surpris plus d’un et gène tous ceux qui se prenaient pour le nombril du pays, sans aucun mérite tout au début et beaucoup de déboires à la fin. Ces résultats sont à l’actif d’un homme et son équipe: Dr. Bocari Tereta, membre fondateur du RPM et lieutenant le plus fidèle d’IBK. N’en déplaise à certains de ses détracteurs encagoulés, parce que peu courageux.

Donc, vouloir opposer le Premier ministre Oumar Tatam Ly à son ministre du Développement rural, Téréta d’une part et ce dernier contre la vice-présidente du parti, Mme Kéita Rokiatou N’Diaye, d’autre part, est incompréhensible à tout point de vue. A moins que ce soit IBK, lui-même, qui expérimenterait son propre suicide politique en sciant l’escalier qui l’a conduit sur le toit de Koulouba, comme Alpha Oumar Konaré dont le parti, l’ADEMA, continue à subir les effets pervers des actes cyniques qu’il a eu à poser.

A titre de rappel, c’est la division de l’Adema par AOK qui a favorisé l’élection d’un candidat indépendant à la tête du pays en 2002, en la personne d’Amadou Toumani Touré, dont le magistère scandaleux a fait sombrer le Mali dans le chaos total. On ose espèrer que cette situation cauchemardesque n’arrivera pas à IBK. Car, il a été l’une des victimes directes des manœuvres diaboliques d’AOK qui furent à l’origine de la cassure du parti des abeilles. C’est pourquoi, selon un cadre du parti des tisserands, de la création du RPM en 2001 à nos jours, il y a toujours eu des débats contradictoires au sein du parti, mais jamais une crise de leadership. Il appelle par conséquent les agitateurs à la retenue et au bon sens. Car, les animateurs du RPM maitrisent mieux que quiconque les rouages socio-politico-administratifs du pays. Vouloir créer des suspicions entre les cadres du parti, c’est peine perdue.

Car, ils sont conscients de la position et de la stratégie de l’élite malienne défaite qui continue de rêver debout d’un retour hypothétique d’ATT, préfèrant porter des œillères pour ne pas voir les exigences manifestes du peuple malien qui tient à sa révolution. Si les intellectuels et penseurs du FDR ne sont pas capables d’analyser le sursaut national et populaire qui a provoqué l’alternance au Mali, au soir du 14 Août, alors tant pis pour eux et heureusement pour ce vaillant peuple. En tout état de cause, vue l’importance des enjeux qui entourent la crise multidimensionnelle qui a secoué en profondeur notre patrie, aucun malien n’a intérêt à ce que le Président IBK échoue. Son échec sera celui du Mali et la déception de l’immense espoir placé en l’homme par plus de 77% des suffrages du peuple malien. Son échec plongera à jamais le Mali dans un chaos sans fin; autrement plus grave que celui dans lequel l’avait jeté le clan sortant. Cela n’arrivera pas, Inchallah !

Donc, ce n’est pas la manipulation qui divisera le RPM, mais l’incurie de ses dirigeants et l’ignorance manifeste du sens de l’histoire de leur part, peuvent bien le réussir. Cela signifierait tout simplement que ces derniers n’ont pas été à la hauteur des enjeux du moment et des missions qui leur ont été confiées pour nous construire un Mali nouveau, débarrassé du marasme socioéconomique dans lequel il est plongé depuis deux décennies, et réconcilié avec ses valeurs positives historiques. Des dirigeants de cet acabit perdraient par conséquent la confiance du peuple qui reste seul souverain, malgré les différents soubresauts institutionnels et démocratiques.

Dans le Mali d’aujourd’hui, le peuple a repris le pouvoir et ne le lâchera plus. Donc sale temps pour les opportunistes et les vendeurs d’illusions dont les yeux ne voient que les mains entre lesquelles se trouvent les pouvoirs. Ceux-là n’arriveront jamais à les ôter, car ces mains sont de simples porteuses; les titulaires sont assurément ailleurs.
Le chien aboie et la caravane passe !

ABD

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