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Les Echos N° 4222 du 10/3/2014

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Disparus au nord depuis un mois : Le CICR s’inquiète pour ses 5 agents enlevés
Publié le lundi 10 mars 2014  |  Les Echos




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Après un mois sans nouvelle, le service de communication du Comité inter' national de la Croix-Rouge (CICR) a décidé de rompre le silence sur ses agents enlevés au nord. Les Interrogations demeurent. es 5 membres du CICR, disparus le 8 février au nord, sont-ils toujours en vie ? Où se trouverais ?

Pourquoi ont-ils été enlevés ? Par qui ? Telles sont, entre autres, les questions que se pose le CICR depuis plus d'un mois pour essayer de comprendre ce qui est arrivé à ses employés, qui quittaient Kidal pour Gao dans le cadre d'une mission humanitaire. Le 8 février, une voiture de CICR, portant son logo qui quittait Kidal pour Gao dans le cadre d'une activité humanitaire a été portée disparue. Il avait à son bord 5 passagers (4 employés du CICR et un auxiliaire vétérinaire qui bénéficiait d'une formation au CICR). Cette situation devient de plus en plus pénible, selon le porte-parole du CICR Mali, Valéry Mbaoh Nana, du département communication du CICR et aussi pour les parents des disparus.

"Depuis cette date, nous avons tout fait pour retrouver nos agents. Aussi, nous avons réactivé nos lignes directes pour savoir ce qui s'est passé, pourquoi ça s'est passé, comment et par qui ? Mais nous n'avons eu aucune confirmation, aucune trace", a déclaré vendredi M. Mbaoh Nana. Il a témoigné que tous les acteurs contactés ont été coopératifs; mais qu'il n'y aucune nouvelle jusque-là. Le coordonnateur a regretté les accusations portées contre le CICR dans cette affaire. Il a rappelé que le Comité international travaille pour les Maliens et, pré-cisera-t-il, "en 2012, quand le Mali était sous le contrôle des groupes armées, le CICR était là, sous les balles pour assister les Maliens".

En espérant vite retrouver sains et saufs ses cinq collègues, le porte-parole a souligné que le CICR entend assumer ses responsabilité au mieux et a promis de reprendre ses activités dans les régions du Nord. L'intervention du Comité au septentrion avait été suspendue pour des motifs de sécurité.

Kadiatou Mouyi Doumbia


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