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Niono : Les nouvelles ambitions de l’office du Niger
Publié le mardi 11 mars 2014  |  Le 26 Mars




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Après sa prise de fonction en décembre passé, le nouveau PDG de l’Office du Niger, llias Goro, accompagné de ses proches collaborateurs, a entrepris du 26 au 28 février une tournée de prise de contact et d’information des exploitants agricoles, des syndicats d’exploitants agricoles, des partenaires financiers et de l’encadrement technique de base. Il s’est ainsi rendu dans 4 zones de production de l’Office du Niger : Ké-Macina, Niono, M’Bèwani et Molodo.

En terrain connu pour avoir assumé précédemment nombre de responsabilités à l’Office du Niger, llias Goro, par ce contact direct, entend instaurer un climat de confiance, de bonne et de franche collaboration entre la direction générale, l’encadrement technique de base, les exploitants agricoles, les syndicats des exploitants et les partenaires financiers. C’est ainsi que de Ké-Macina à Molodo en passant par Niono et M’Bèwani, le nouveau PDG et ses collaborateurs ont clairement défini les nouvelles ambitions de l’entreprise.

Le patron de l’Office du Niger a ainsi insisté sur le respect du nouveau contrat plan qui lie l’entreprise au gouvernement d’une part et aux exploitants agricoles d’autre part. Il a annoncé l’aménagement de grandes superficies pour augmenter la production et la productivité afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire qui demeure une préoccupation permanente du gouvernement.

Ilias Goro a expliqué attendre des exploitants agricoles un changement de comportement qui devra se traduire par le paiement régulier et à temps de la redevance eau et le remboursement des crédits agricoles contractés auprès des banques. Pour accroitre leur crédibilité auprès des fournisseurs, les associations cèderont la place aux coopératives et la culture du riz de contre-saison sera abandonnée au profit d’autres spéculations telles que la pomme de terre, la tomate, le maïs ou l’oignon dont les travaux d’entretien demandent moins d’eau que le riz. Le délégué général des exploitants, Abdoulaye Daou, a, pour sa part, souligné les faibles revenus, le manque d’équipements, l’insuffisance des superficies par rapport à la taille des familles et les taux d’intérêt trop élevés du crédit agricole.

Kadiolo: 7 orpailleurs clandestins interpellés dans la forêt classée de Lougani
Dans le cadre de leur mission de suivi et de contrôle du domaine forestier classé de l’Etat, les éléments du cantonnement forestier de Kadiolo viennent de mettre à la disposition de la gendarmerie et de la justice, sept orpailleurs présumés opérant dans la forêt classée de Lougani.

Ce site, communément appelé forêt classée de Massiogo, a été illégalement transformée en site d’orpaillage en 2005 par des milliers d’orpailleurs de différentes nationalités. La forêt en question est située au bord du grand cours d’eau, la Bagoé, qui matérialise la frontière Mali-Côte d’Ivoire dans la commune rurale de Misseni et s’étend sur une superficie d’environ 9928 hectares. Réagissant à la dégradation de ce domaine classé de l’Etat par les orpailleurs durant la période 2009 et 2010, les responsables nationaux et régionaux des départements de l’Environnement, de l’Administration territoriale et des Forces armées et de sécurité ont multiplié durant des mois les missions d’information et de sensibilisation dans la commune de Misseni afin que les mineurs clandestins évacuent le site d’orpaillage de Massiogo situé dans la forêt classée de Lougani.

Les autorités ont fini par employer la force pour éloigner les récalcitrants. Les militaires ont été déployés dans la zone pour éviter tout retour des exploitants. De milliers d’orpailleurs et leurs familles déguerpis manu militari, se sont ainsi réinstallés à quelques kilomètres du domaine forestier en créant un autre site d’orpaillage dénommé Massiogocourani.

Les chercheurs d’or ne désarment cependant pas et effectuent périodiquement des incursions dans le domaine classé de l’Etat en profitant que les moyens de surveillance et de patrouille soient insuffisants. Selon le capitaine Bekou Coulibaly, chef de cantonnement des Eaux et Forêts de Kadiolo, des clandestins pénètrent nuitamment dans la forêt pour mener leurs opérations d’exploitation et de recherche minière et se retirent au lever du jour.

Afin de traquer ces clandestins qui saccagent ces bois, le capitaine Bekou Coulibaly et ses hommes ont effectué une descente dans la forêt classée de Lougani dans la nuit du 25 au 26 février aux environs de quatre heures du matin. Cette patrouille des éléments du cantonnement forestier dans la zone interdite aux orpailleurs s’est soldée par l’interpellation de sept individus qui étaient en pleine activité d’orpaillage à l’intérieur du périmètre classé.

Les sept hommes étaient équipés de quatre détecteurs de minerai et autres matériels destinés à creuser des trous profonds pour accéder au gravier contenant des pépites d’or. Ils ont été remis à la gendarmerie et à la justice de Kadiolo pour la suite de l’enquête.

(Source AMAP)

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