Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Nouvelle République N° 305 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Assurance maladie obligatoire : Le gouvernement et les pharmaciens accordent leurs violons
Publié le vendredi 14 mars 2014  |  La Nouvelle République


© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo: Ministre du Travail et des Affaires Sociales et Humanitaires, M. Hamadoun KONATE


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre du développement social Amadou Konaté vient de réussir un coup de maitre. Les pharmacies conventionnées, dans le cadre de l’Assurance maladie obligatoire, sont plus que jamais déterminées à jouer leur partition.

Le ministre du Travail, du développement social et de l’action humanitaire Amadou Konaté a eu une rencontre d’échange avec les pharmaciens du District de Bamako et de Kati. L’objet de la rencontre était d’échanger autour de la mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire. La rencontre s’est tenue le mardi 11 mars dernier, dans la salle de conférence de la Maison des ainés.de conférence. A cette occasion le ministre était entouré par ses principaux collaborateurs en charge de la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire. Il s’agit de Luc Togo, directeur général de la caisse nationale d’assurance maladie, de Madame Fatoumata Dicko, directrice générale de la caisse malienne de sécurité sociale et de Ibrahima Diallo directeur général de l’institut national de prévoyance sociale.

A l’entame de la rencontre, le ministre Konaté s’est dit conscient des contraintes liées au retard dans le paiement des factures, à la non notification des ordres de virement et la non notification des rejets des feuilles de soins et des motifs de leur rejet. Avant de rappeler les mesures préconisées pour dissiper les difficultés. Cela se passera, selon le ministre, par la déconcentration des paiements, la notification systématique des ordres de virements que des rejets des feuilles de soins, assortis des motifs de rejets et les mesures d’accompagnement pour la fidélisation des officines.

Dans son discours, le président du conseil national de l’ordre des pharmaciens du Mali Dr Abdou Doumbia, a rappelé que c’est un devoir pour son organisation d’accompagner cette initiative. Avant d’ajouter que les pharmaciens ont une vocation de santé publique. Et que le devoir impose de travailler dans ce sens. « Nous ne ménagerons aucun effort pour faire adhérer nos militants » a- t- il conclu.

Les difficultés
Par cette rencontre, le ministre Amadou Konaté a donné l’occasion aux pharmaciens de relever les dysfonctionnements constatés dans l’application de la partie de la chaine les concernant. Et dans un second temps de faire des propositions pour dissiper les difficultés rencontrés.

Les différents intervenants ont commencé par féliciter le ministre pour son initiative. Avant de s’appesantir sur les difficultés liées au retard dans le paiement des factures et les multiples rejets au niveau des organes de gestion délégués.

Les pharmaciens ont aussi fait des propositions pour corriger les dysfonctionnements : procéder au paiement des factures dans les 15 jours, la mise en place d’un système d’information des pharmaciens par SMS, la mise en place d’un réseau informatique afin d’éviter le traitement manuel des feuilles de soins, la confection de cartes individuelles pour les adhérents à l’AMO et la sécurisation des ordonnances, la mise en place d’un mécanisme permettant l’accès des populations rurales à l’AMO. Pour finir, les pharmaciens pensent que les autorités doivent réfléchir à une sorte de motivation permettant de mieux les encourager.
En réponse, le ministre du développement social s’est montré favorable aux propositions des pharmaciens qui sont de nature à renforcer le partenariat. Ainsi, le ministre Amadou Konaté a promis la mise en place, prochaine, d’un dispositif pour accélérer un certain nombre de choses.

Il faut rappeler que 260 des 330 pharmacies conventionnées dispensent effectivement les prestations.
Akhimy Maïga

 Commentaires