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"Le Mali ne nous protège pas. Il nous inquiète d’ailleurs" (PDT association «Jeunesse Arabe du Mali »)
Publié le lundi 17 mars 2014  |  alakhbar


© Autre presse par DR
Sidi Ali Ould Bagna, président de « La jeunesse Arabe du Mali


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« Le Mali ne nous protège pas. Il nous inquiète d’ailleurs, même en temps de paix », se désole Sidi Ali Ould Bagna. Il est le président de « La jeunesse Arabe du Mali »: une association qui « contribue à l’avènement de la paix dans le Nord malien et plaide pour la réinsertion des jeunes arabes dans les structures étatiques ». Interviewé par Alakhbar, Sidi Ali évoque plusieurs cas de détention « arbitraire» d’Arabes maliens.

Alakhbar: Vous parlez d’arrestation « arbitraire » de membres de la Communauté arabe du Mali. Avez une idée sur le nombre et sur les conditions de détention?

Sidi Ali Ould Bagna: D’abord, notre association ne réagit pas par rapport aux prisonniers de guerre, mais aux membres d’une seule communauté arrêtés sur de simples dénonciations. Ces derniers sont une centaine dans les prisons du pays. Il y a parmi eux près de 70 personnes détenues à Bamako. Nous en avons visité une vingtaine à la Maison d’arrêt de Bamako. Mais malgré notre insistance, nous n’avons pas pu entrer en contact aves les autres détenus au camp 1 de la gendarmerie.

Ceux qui sont détenus à la maison d’arrêt de Bamako ne sont pas torturés physiquement. Mais ils ont été traumatisés par leur arrestation humiliante et par l’éloignement de leur famille. Ils ont été coupés de leurs parents lesquels sont parfois dans des camps de réfugiés. Ils vivent cet isolement et ils sont sous-alimentés. Cela est une torture morale. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour lancer un appel pressant à tous ceux qui peuvent nous soutenir pour que ces personnes ne soient pas les oubliées de la réconciliation nationale.

Alakhbar: Y a-t-il des femmes et des mineurs parmi les personnes arrêtées ?

Sidi Ali Ould Bagna: Il n’y a pas de femme parmi ces détenus. Mais, nous avions signalé le cas de deux mineurs qui étaient retenus à la prison centrale. Ils ont été ensuite transférés à la prison des mineurs; mais ils vivent toujours de mauvaises conditions de détention.

Alakhbar: Avez-vous sollicité le soutien des ONG de défenses des droits de l’homme pour la libration de ces personnes ?

Sidi Ali Ould Bagna: Absolument ! Nous avons rencontré beaucoup d’associations de défense des droits de l’homme au niveau national comme international. Je peux même en citer Amnesty internationale, Human Right Watch et la FIDH. Nous avons aussi rencontré la section des droits de l’homme de la minusma et Monsieur Suliman Baldo, l’expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Mali. Malheureusement, il n’y a pas eu de suite à ces rencontres.

Alakhbar: Avez-vous attiré l’attention des autorités maliennes sur la question ?
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