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Gestion de la rébellion : IBK mérite d’être compris
Publié le mardi 25 mars 2014  |  Le Pouce




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Après six mois d’exercice de pouvoir, le peuple malien, dans sa majorité, semble être, de plus en plus, déçu par rapport à la gestion de la rébellion touaregs par le président Ibrahim Boubacar Keita. Et Kidal, pour plusieurs de nos compatriotes, n’est plus un souci pour les autorités de Bamako. Il y a lieu d’attirer l’attention des uns et des autres sur deux situations qui font que les choses ne peuvent se dérouler comme le pensent beaucoup.

D’abord : il faut préciser que le Mali est tenu, quelque part, par l’accord de Ouagadougou (avant IBK). Ensuite, il faut opposer à cela la vision des choses du chef de l’Etat qui maintient jusqu’à preuve de contraire un langage de fermeté : « A part l’autonomisation ou l’indépendance des régions du Nord, tout le reste est négociable ».

Il faut comprendre que IBK n’entend céder même la plus petite portion du territoire malien à qui que ce soit. En plus de cette position, il y a question du désarmement des groupes armés avant tout dialogue. La juxtaposition de ces deux options, fait que le processus de libération de Kidal, mais aussi de la gestion de la rébellion tout court, méritent d’être réexaminés. C’est dans ce cadre que le président IBK mérite d’être compris par les Maliens.

On sait que la majorité des électeurs qui l’on choisi avait, en son temps, cru qu’il était le seul parmi les autres candidats, capable de régler cette affaire du nord et de redonner au Mali sa dignité. En faisant un petit rappel sur les déclarations du chef de l’Etat lors des festivités du 08 mars, journée de la femme, on se rend compte qu’il veut que les choses se fassent dans l’indépendance de l’autorité de l’Etat malien.

A cette occasion, IBK a rassuré les femmes en ces termes : « je ne suis pas un homme de l’impunité. Le Mali a signé l’accord de Ouagadougou. Mais IBK n’a pas signé. Ces accords s’imposent à IBK, chef de l’Etat du Mali, la continuité de l’Etat. Il a été convenu que ceux de nos frères de la rébellion qui n’ont pas de sang sur les mains ou qui ne seraient pas impliqués dans le narcotrafic devraient être élargis pour qu’on aille vers la paix. J’avance vers la paix, pas dans la démagogie. Tout ce qui peut assurer au Mali la paix au-dedans ou au dehors, je le ferai sans égard, sans aucune critique démagogique. Ce qui m’importe, c’est ce pays- là. »
Jean Goïta


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