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Psychose de la fièvre Ebola à Bamako : Les commerçantes et péripatéticiennes d’origine guinéenne en disgrâce
Publié le samedi 29 mars 2014  |  Le Tjikan




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Depuis quelques semaines, la terrible fièvre hémorragique Ebola, originaire du Congo fait des ravages en Guinée-Conakry voisine. Une situation qui met en disgrâce non seulement, les commerçantes qui font la navette entre ce pays et le Mali, mais aussi, les belles de nuit originaires du pays d’Ahmed Sékou Touré habituées des soirées mondaines à Bamako.

Elles sont nombreuses les femmes commerçantes guinéennes et maliennes qui font la navette entre ces deux pays pour vendre leurs marchandises. Mais aussi, les jeunes filles qui proviennent de la Guinée-Conakry qui ont décidé de troquer le franc-guinéen contre le franc-CFA en venant chercher dans notre pays, un lendemain meilleur. Un pays où elles se sentent à l’aise à cause des similitudes de culture, mais aussi, de langue.

Concernant les commerçantes, depuis l’annonce de la découverte de la fièvre Ebola en Guinée-Conakry, nombreuses sont celles qui ont senti cela sur leurs chiffres d’affaires car, les populations de Bamako commencent à se méfier de tout ce qui provient de ce pays frères, mais abritant le foyer de diffusion de la terrible maladie dans la sous-région. Surtout depuis, qu’il a été annoncé que la maladie a atteint la capitale Conakry.

Du coup, nombreuses sont les commerçantes maliennes qui ont décidé de ralentir leur aller-retour sur la Guinée, le temps que la situation soit sous contrôle.
Mieux, celles qui décident de poursuivre leurs activités malgré la situation le ressentent sur leurs chiffres d’affaires qui ont nettement baissé, selon une commerçante, installée au marché de Sébenikoro.
Même constat chez les chauffeurs des compagnies de voyage qui desservent cette destination. Surtout les taxis communément appelés « Guinée Taxi » car la destination Guinée-Conakry fait peur. Et nombreux sont les personnes qui sont en train d’ajourner leur voyage.

Et c’est aussi le cas des belles de nuit qui commencent aussi à le ressentir sur leur gain quotidien, comme en témoigne ce gérant de maquis dans le même quartier.

En effet, selon lui, lorsque ces filles viennent de la Guinée, elles se retrouvent généralement dans les maquis au niveau des quartiers tels que Sébénikoro, Djicoroni-Para, à Lafiafougou ou d’autres quartiers de la commune IV, où il y a une forte concentration de communauté guinéenne.
Selon lui, nombreuses d’entre ces filles sont des coiffeuses pendant la journée, mais envahissent les maquis la nuit à la recherche du « bonheur ».
Selon lui, ces « péripatéticiennes » ont des signes particuliers : elles sont généralement très belles, bien bâties, la poitrine intelligente dans la plupart des cas, ceux qui les connaissent disent qu’elles se singularisent par la manière dont elles entretiennent leurs partenaires.

Aussi, selon notre interlocuteur, nombreuses sont celles d’entre elles, après avoir passé un bon moment à Bamako, qui disparaissent car elles se rendent sur les sites d’orpaillages où certaines contractent « le petit mariage » plus connu sous le nom de « Fouroudeni » sur ces sites avec les orpailleurs. En devenant les compagnes de ces chercheurs de trésor, elles s’occupent de leurs taches ménagères. En contrepartie les nourrissent les logent et leur prennent en charge en entier financièrement.

Mais, depuis quelques jours, ces belles de nuits sont en disgrâce selon les témoignages de certains habitués des coins selects de la capitale. Qui expliquent qu’en raison de leur accent ou de leur nationalité, certainesprostituéesont vu leur chiffre d’affaires fondre comme du beurre au soleil. Elles auraient du mal à se faire accepter depuis l’annonce des ravages que fait la fièvre Ebola en Guinée.

En effet, la psychose de la fièvre hémorragique Ebola qui a déjà fait près de 60 morts en Guinée où elle continue de faire des ravages, en serait la cause.
Psychose de la fièvre Ebola quand tu nous tiens.
Nana Cissé

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