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L’Indicateur Renouveau N° 1690 du 28/3/2014

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Insécurité alimentaire et malnutritionnelle : Inquiétude dans les pays du CILSS
Publié le lundi 31 mars 2014  |  L’Indicateur Renouveau




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Malgré une hausse de 11 % de production agricole à la campagne 2013-2014 dans la zone CILSS et Cédéao, l’insécurité alimentaire plane toujours. Cinq millions de personnes sont en phase de crise et 8 millions d’autres sont alertées.

Les pays du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et de la Communauté des Etats de l’Afrique l’Ouest se regroupaient au Mali du 25 au 27 mars derniers pour prendre des mesures de prévention contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les deux zones. Au cours de cette rencontre, les participants ont fait bilan de la campagne écoulée, identifiés les zones sous la menace de l’insécurité alimentaire et les zones menacées de catastrophe.

La production céréalière au sahel et en Afrique de l’Ouest de la campagne agricole précédente se chiffre à 57 010 000 tonnes. Elle est équivalente à celle de l’année dernière, mais en hausse de 11 %. Malgré cette augmentation, l’insécurité alimentaire et la malnutrition sont des situations préoccupantes dans la zone.

Entre juin et août prochain, les analyses ont signalé que le taux de malnutrition serait des seuils d’alerte de 10 % ou d’urgence de 15 % dans un nombre plus élevé au Sénégal, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Tchad et de façon localisée au Burkina Faso.

L’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle par le cadre harmonisé fait ressortir que 26 zones sur 345 analysées présentent actuellement une insécurité alimentaire atteignant la phase de crise. En période de soudure, de juin en août 2014, il serait observé une augmentation de nombre de zone en phase de crise à 58 avec une extension au Burkina Faso, à la Guinée et à la Mauritanie.

Selon le rapport, cela est dû au mauvais déroulement localisé de la campagne agropastorale, à l’érosion des moyens d’existence, au niveau élevé de la malnutrition aigue globale et à la détérioration de l’accès alimentaire, particulièrement pour les ménages très pauvres et pauvres.
Le même rapport divulgue qu’actuellement, 4 895 00 personnes et plus sont en phase de crise et ont besoin immédiatement d’assistance. Selon les prévisions, le nombre pourrait atteindre environ 8 millions pendant la période de soudure si des interventions adéquates ne sont pas mises en œuvre.

Maliki Diallo

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