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Paix, sécurité et développement au Nord du Mali : Le cri du cœur de Mohamed Dofana, maire de la commune rurale de Soumpi
Publié le lundi 31 mars 2014  |  Le 22 Septembre




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En marge de la visite du Président de la République dans la région de Mopti, nous nous sommes entretenus avec le Maire de la commune rurale de Soumpi, dans la région de Tombouctou, cercle de Niafunké, Mohamed Ag Hamed dit Dofana, venu rencontrer IBK. L’élu local lance un cri du cœur à l’ensemble des populations maliennes, pour qu’elles enterrent la hache de guerre et entreprennent des actions de développement.

La commune de Soumpi renferme d’immenses potentialités agricoles. En effet, avec Léré et Djinka, la commune de Soumpi est arrosée par deux lacs qui offrent une capacité d’aménagement agricole d’environ 12 000 ha. Pour les rentabiliser, les trois communes ont formé une intercommunalité, dont la présidence est actuellement assurée par Mohamed Ag Hamed.

Le système de pompage d’eau a déjà été testé. Résultat : l’intercommunalité dispose aujourd’hui de beaucoup de périmètres pour le maraichage. De plus, selon Dofana, sa commune a d’autres lacs importants à disposition. «Nous avons de grands projets, mais ils ont été retardés à cause de l’occupation jihadiste que le Mali a vécue dans ses régions septentrionales. Nous avons construit de grands ouvrages dans le cadre de maitrise d’eau pour les coopératives d’agriculteurs, d’éleveurs et des pécheurs», a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter que beaucoup restait à faire, notamment le curage. En un mot, selon le maire de Soumpi, il faut un système bien adapté, afin de répondre aux besoins de tous les villages environnants. C’est pourquoi, lorsque nous lui avons demandé ce qu’il attendait des nouvelles autorités et des partenaires au développement, il a répondu : «c’est vraiment de faire vite. Car la relance économique est souhaitée. Déjà, il y a la paix et l’entente, mais les gens veulent pouvoir mener des activités de production économique. Il faut donc accompagner les populations afin qu’elles reprennent leurs activités quotidiennes. Je souhaite vraiment voir démarrer des actions de développement qui pourront mettre les uns et les autres en confiance et réunir tout le monde pour travailler ensemble dans ma commune. Chacun y trouvera son intérêt. C’est ainsi que les divergences seront définitivement résorbées».

Pour terminer, le maire de la commune rurale de Soumpi a tenu à lancer un cri du cœur aux Maliens. En effet, pour ce maire touareg, «il ne faut pas qu’on dise le Nord, le Sud, les Noirs, les Blancs. Je lance un appel à tous les Maliens, il faut qu’ils sachent que nous sommes comme un seul homme, de la tête aux pieds. Et, si une partie est touchée, c’est tout le corps qui va le ressentir. Il faut que nous ayons à l’esprit que tout ce qui touche Kidal, touche Kayes. Tout ce qui touche Sikasso, touche Tombouctou, et tout ce qui touche les Noirs touche les Blancs. Parce que nous sommes les mêmes hommes du même pays. Nous avons besoin de rassemblement, pas besoin de guerre. Il faut qu’on enterre la hache de guerre, pour prendre la hache du développement et vivre ensemble, dans un esprit de réconciliation et de solidarité».

Youssouf Diallo, depuis Sévaré

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