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L’avenir et le devenir du Mali : Une préoccupation commune et partagée par le président intérimaire et le Premier Ministre
Publié le mardi 7 aout 2012   |  Le Katois


Arrivée
© aBamako.com par as
Arrivée du Président de la transition, Dioncounda Traore à Bamako
Vendredi 27 juillet 2012. Bamako. Aéroport de Bamako Senou. Le président de la transition accueilli à l`aéroport de Bamako par le premier ministre Cheick Modibo Diarra.


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Contrairement à une idée répandue, il n’y a pas de divergences entre le président de la transition et son Premier Ministre. A écouter les deux, ils ont tous à cœur l’avenir et le devenir du Mali.

Un travail énorme abattu par le PM en trois mois et 10 jours !
Le débat politique au Mali depuis un certain temps est fortement dominé par le maintien ou non du Premier ministre Cheick Modibo Diarra à la Primature. D’aucuns pensent qu’il doit être purement et simplement viré pour incompétence, insuffisance de résultat, pilotage à vue, amateurisme, clientélisme. Par contre, d’autres pensent qu’en un temps record, soit en trois mois et 10 jours, il a abattu avec son équipe un travail de fourmi. Des efforts sur lesquels le Premier ministre lui-même est revenu de long en large au cours d’un débat télévisé samedi à l’occasion de la célébration de ses 100 jours à la Primature. Malgré sa nomination dans un contexte sociopolitique crucial jamais égalé au Mali, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et son équipe ont cravaché dur pour être à hauteur de mission. Le PM et ses hommes ont été sur bien de fronts. Le document réalisé sur les 100 jours l’atteste éloquemment. De la diplomatie à l’agriculture en passant par l’action humanitaire, l’éducation. Aucun secteur clé n’a été occulté.
Le gouvernement Cheick Modibo Diarra a mouillé le maillot dans le seul but de répondre aux aspirations profondes des Maliens. C’est vrai, l’intervention des partenaires techniques et financiers se fait timidement de même que de nombreuses entreprises privées pourvoyeuses d’emplois ont fermé, mais l’Etat parvient tout de même à faire face à des charges notamment le paiement à temps des salaires des fonctionnaires. Au regard des résultats tangibles engrangés, le Premier ministre, à défaut des compliments d’une certaine frange de la société, n’a pas à rougir de son bilan. Le capitaine d’équipe qu’il est s’en est réjoui publiquement le 28 juillet 2012 à la télévision nationale. Et il y a de quoi. Et surtout qu’il n’a pas perdu de vue le défi sécuritaire qui se pose au Mali.
Du début à la fin et cela malgré les contingences du moment, Cheick Modibo Diarra s’est montré plus que jamais optimiste et se dit confiant en l’avenir du Mali si toutes les filles et les fils du pays se donnent la main. Ne rêvant que la stabilité et la quiétude dans le grand Mali, dans le Mali à nous tous, le chef du gouvernement s’est indigné de l’agression contre le président de la transition qui nous arrive de Paris. Dieu merci fraîchement de Paris où il était pour raison de santé. De la même manière, CMD n’a pas gobé les agressions perpétrées contre des journalistes ces derniers moments. Des enquêtes sont ouvertes à ce niveau pour également situer les responsabilités. Une première dans notre pays. Et il a ses raisons de dire publiquement « je ne démissionnerai pas » puisque voulant tout simplement dire, on ne change pas une équipe qui gagne. Malheureusement, des brèches sont ouvertes contre l’homme, sa tête est mise à prix et certains vont jusqu’à lier leur participation au gouvernement d’union nationale au départ de Cheick Modibo Diarra. Ces gens-là qui s’agitent et qui ne veulent même pas voir Cheick Modibo Diarra en peinture ne savent pas en réalité ce qu’ils veulent. D’autant plus qu’ils ont passé par des manœuvres pour demander la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Une proposition à laquelle le Premier ministre dit avoir adhéré entièrement. Mieux, il a même dépêché un membre du gouvernement auprès du président de la transition à l’époque à Paris, pour dire qu’il n’a pas d’objection contre la décision de la CEDEAO d’ouvrir le gouvernement à toutes les forces vives de la nation. Nous pensions qu’avec cette démarche du Premier ministre, « les contestataires » allaient mettre la pédale douce. Mais c’était sans compter leur volonté à faire partir à tout prix un homme investi de la tâche la plus ingrate ; à savoir : servir son pays.
Point de contradictions entre le président Intérimaire et le PM
En toute logique, contrairement à ce qu’on veut faire croire à l’opinion, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra n’est pas opposé au président de la République. Les deux parlent le même langage pour ne pas dire qu’il n’y a aucune brouille dans leurs rapports. Le courant passe bien. Des indices sont là pour le corroborer. Tout comme le Premier ministre, le président dit avoir fait confiance aux forces armées et de sécurité du Mali pour veiller à la sécurité des institutions de la République. Une idée que le président intérimaire a réitérée avec force dimanche dans son discours à la nation. Sur ce point, il n’y a point de contradiction entre les deux hommes. Le PM, l’a dit, il n’y a jamais été question au départ entre le Mali et la CEDEAO de l’envoi de troupes étrangères pour sécuriser les institutions de la République.
Au débat télévisé samedi, se prononçant sur la formation du gouvernement d’union nationale, le chef du gouvernement a clairement indiqué que l’initiative des consultations avec les partis politiques revient au président de la République. A écouter dimanche le président Dioncounda, il a confirmé cette thèse qu’il mènera personnellement les consultations pour la formation du gouvernement d’union. Là aussi, le président de la République et le Premier ministre parlent le même langage. Là où il n’y a pas divergence de vue entre les deux hommes, c’est la création d’un Conseil national de transition, annoncée par le président de la République de la transition. Dans le même ordre d’idée, le PM en son temps avait proposé aux regroupements politiques la création d’un cadre consultatif. Simplement, c’est l’appellation qui a changé sinon l’idée reste la même.
Le temps d’une mobilisation de tous pour le Mali a sonné A notre entendement, il ne sert à rien de créer des problèmes là où il n’y en a pas. Ça n’amène nulle part le pays. Les impératifs du moment notamment la reconquête du Nord nous commandent, nous imposent de dépasser les clivages politiques, les considérations de personne… pour s’attaquer aux vrais problèmes du Mali. Hier, c’était Dioncounda, aujourd’hui le PM Cheick Modibo Diarra. A qui le tour demain ? Nous ne devons pas nous laisser distraire. Le peuple malien n’a plus droit à l’erreur et nous sommes condamnés à aller ensemble. Suite à la sortie du président Dioncounda, il est loisible de faire la part des choses. Le président et le PM sont en tandem. Un passage du discours du président le démontre. « Il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour la politique politicienne, un temps pour les ambitions personnelles, pour les intérêts individuels et corporatistes, un temps pour les querelles partisanes. Mais aujourd’hui, c’est le temps de la mobilisation de toutes et de tous pour sauver notre pays en danger ».

Yacouba DIALLO

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