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L’Indépendant N° 3470 du 1/4/2014

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Insécurité dans la région de Tombouctou : Un grand commerçant mortellement agressé et un véhicule du CSREF enlevé
Publié le mardi 1 avril 2014  |  L’Indépendant


© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali


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La région de Tombouctou fait l’objet d’une insécurité résiduelle grandissante. Pratiquement, tous les jours des actes de banditisme sont menés par des hommes armés non-identifiés. Ils ont ainsi la capacité de disparaitre après leurs exactions soit en se dissimulant au sein de la population soit en se retranchant dans les zones périphériques des grands centres urbains où aucune.

Ainsi, le vendredi dernier, un grand commerçant officiant dans la localité de Tiessou-Korèye dans la région de Tombouctou a été victime d’une agression de la part d’éléments armés non-identifiés. En effet, c’est lorsqu’il tentait de défendre sa boutique contre des brigands qui voulaient la cambrioler, qu’il a été agressé à la machette. Le commerçant qui serait dans un état très critique a été évacué à Diré. Ses agresseurs ont disparu dans la nature emportant avec eux une forte somme d’argent ainsi que plusieurs produits.
 
Par ailleurs, toujours dans le cadre de l’insécurité résiduelle qui règne dans le nord du pays, un véhicule du centre de santé de référence (CSREF) de Tin Telout, localité située à 30km de Tombouctou, a été enlevé par des hommes armés non-identifiés. Pour cette affaire, notre source précise que c’est le manque de responsabilité des uns et des autres qui a été à l’origine de cet incident. En effet, il semblerait qu’aussi bien les éléments de l’armée malienne et ceux de la MINUSMA se sont rejeté la responsabilité de poursuivre les assaillants. Aucune de ces forces n’a voulu s’engager en premier. Il faut noter que régulièrement cette zone fait l’objet d’attaque à main de la part d’éléments armés non-identifiés.
 
 La particularité de ces derniers, c’est qu’ils portent tous des turbans et circulent à moto. Ils commettent des actes de banditisme résiduel avant de disparaitre dans la nature ou de se fondre dans la population. Les forces en présence en l’occurrence la MINUSMA et l’armée malienne ne patrouillent que dans les centres urbains évitant au maximum les périphéries alors que ce sont ces endroits qui servent de base-arrière à ces bandits. Il urge donc de situer les responsabilités afin de ne pas créer de chevauchement dans les tâches.
 
D’autre part, les populations du nord du pays estiment que depuis l’arrivée des forces de la MINUSMA, le coût de la vie a pris l’ascenseur et l’insécurité ne fait qu’augmenter. Elles exigent que le mandat de ces forces soit revue afin qu’elles soient plus offensives et ne se contentent pas seulement de s’interposer.
 
Massiré DIOP

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