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L’Essor N° 17648 du 1/4/2014

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Industrie textile : un fleuron nommé CERFITEX
Publié le mercredi 2 avril 2014  |  L’Essor


© aBamako.com par A.S
Industrie textile : La seconde vie de FITINA
Bamako, le 18 décembre 2013 (Banankoro). L’unité industrielle Fils et tissus naturels d’Afrique (Fitina.sa) a reçu mercredi après-midi la visite du ministre de l’Industrie et des Mines, le Dr Boubou Cissé. La délégation ministérielle a été reçue par les responsables de l’usine qui lui ont expliqué les différentes péripéties qu’a traversées l’entreprise depuis son arrêt en 2006 et son redémarrage en mai 2011.


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Le centre assure la formation initiale et continue, la recherche-développement afin de pourvoir aux emplois dans l’industrie textile.

Le Centre de recherche et de formation pour l’industrie textile (CERFITEX) est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) qui a été créé en janvier 2004 sur les cendres de l’ex Ecole supérieure des industries textiles (ESITEX) de Ségou. La mission du CERFITEX est d’assurer la formation initiale et continue, la recherche / développement avec pour objectifs de fournir à l’industrie textile et annexes un personnel d’encadrement et d’exécution qualifié pour mettre en œuvre les programmes et techniques de production. Le CERFITEX dispense ainsi une formation de qualité en adéquation avec les besoins de l’industrie. Les formations aboutissent au diplôme de master de 2 ans. Un programme adapté permettant aux futurs masters durant leur formation, d’acquérir les compétences requises, pour concevoir, planifier, organiser, coordonner le processus et la maintenance de l’outil de production.

Le programme s’articule autour des enseignements théoriques scientifiques et techniques confortés par une formation pratique sur des équipements didactiques de type industriel. La formation est sanctionnée par un projet de fin d’étude, présenté et soutenu devant un jury spécialisé. Les candidats pour le diplôme de master peuvent être admis sur concours ou sur dossiers, ou les titulaires d’une licence en sciences ou d’un diplôme équivalent. Après la formation, ils sortent avec un diplôme de master en technologie textile. La formation en licence d’une durée de 3 ans se fait à travers un programme qui est articulé autour de trois enseignements dont l’enseignement scientifique, l’enseignement technique et un stage pratique en entreprise en 1ère et 2ème année.

La formation est sanctionnée par un rapport de stage présenté et soutenu devant un jury spécialisé. Des laboratoires et ateliers bien équipés permettent au CERFITEX, d’assurer une formation qualifiante en parfaite adéquation avec l’emploi. Peuvent être admis sur concours ou sur dossiers, les titulaires d’un baccalauréat série scientifique (SE, SB) et technique (MTI, MTGC) ou d’un diplôme équivalent. Le diplôme de licence est délivré en Technologie textile, en Génie industriel et maintenance et en Génie électrique et Informatique industrielle. Pour le cycle de techniciens d’une durée de formation de deux ans, l’ensemble du programme est réparti en enseignements théoriques et pratiques soutenus par 2 mois de stages en entreprise en 1ère et en 2ème année. Les candidats sont sélectionnés sur dossier pour les titulaires du CAP industrie ou niveau équivalent. Le diplôme de brevet de technicien (BT) est délivré en mécanique textile, mécanique industrielle et chimie industrielle.

LABORATOIRE DE REFERENCE REGIONALE. Le CERFITEX dispose d’une cité universitaire de 100 places au bord du fleuve Niger et d’un plateau sportif. Une infirmerie bien équipée veille sur la santé du personnel et des étudiants. Les diplômes délivrés par le CERFITEX, sont admis en équivalence avec ceux délivrés par les établissements publics nationaux. Actuellement sont en formations diplomantes 230 étudiants, dont 17 étrangers en cycle supérieur (120 étudiants, dont 12 filles) et en cycle secondaire (110 élèves, dont 34 filles). En cycle supérieur, on retrouve les étudiants burkinabés, dont une seule fille et en cycle secondaire un seul étudiant béninois vient compléter l’effectif des Maliens. Dans la formation professionnelle qualifiante, ce sont essentiellement des Maliens qui sont inscrits dans les filières teinture-impression, électricité bâtiment, maintenance électronique et tissage. Ils sont au nombre de 125 apprenants, dont 41 filles. Les compétences acquises permettront aux détenteurs de masters, licences et aux techniciens formés au CERFITEX de travailler avec succès dans les industries manufacturières (les industries textiles, les usines de fabrication d’emballage, les huileries etc.), les industries légères et minières, les minoteries, etc.

La réparation et la maintenance des engins mécaniques, la maintenance électrique et électronique, les laboratoires de contrôle de la qualité, les laboratoires de recherche. La formation continue concerne l’entretien et le perfectionnement des connaissances en intra entreprises sur demande et sous forme d’interventions adaptées à des besoins spécifiques. Les domaines d’intervention sont le perfectionnement dans les métiers de la filature et du tissage, en métrologie textile, en maintenance industrielle, et automatismes, en informatique, en teinturerie et impression (fibre, fil, tissus) et en techniques d’analyse chimique. Parmi les autres services offerts, figure le laboratoire de métrologie, avec des équipements de pointe qui intervient pour l’analyse de la fibre et du fil. Par ailleurs, le CERFITEX dispose de ressources humaines et de moyens techniques pour l’analyse des eaux, du sol, des plantes et aliments, l’étude de la qualité des huiles, l’étude d’impact environnemental, la recherche sur les colorants naturels et l’élimination des polluants industriels, l’étude et l’installation de réseaux électriques, la maintenance et l’entretien des équipements électriques (groupes électrogènes, etc.).

L’installation de réseau Intranet, le développement de logiciels, la création et l’hébergement de site web, la maintenance informatique, etc. Enfin le CERFITEX abrite le Centre technique régional de l’Afrique de l’ouest et du centre (CTR-AOC), qui se fixe comme mission l’assistance technique aux laboratoires de classement du coton d’Afrique de l’ouest et du centre, dans leur transition (exigée par le marché international), vers le classement automatique de la fibre de coton. A ce titre, le CERFITEX collabore avec l’Office de classement du coton de la Holding Compagnie de développement des textiles (CMDT) qui lui envoie régulièrement des échantillons pour confirmer ou infirmer les classements effectués dans ses installations à Koutiala.

M. COULIBALY

Fonds fiduciaire africain : LE MALI EST L’UN DES PAYS BENEFICIAIRES

Un fonds unique en son genre sous l’égide de l’Afrique, visant à améliorer la sécurité alimentaire sur tout le continent, est désormais une réalité pour les six premiers pays à bénéficier de l’initiative. L’Ethiopie, le Malawi, le Mali, le Niger, la République centrafricaine et le Soudan du Sud ont signé des accords avec la FAO durant la Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique qui s’est tenue à Tunis. Ils recevront chacun 2 millions de dollars (1 milliard Fcfa) du Fonds africain de solidarité.

« Le Fonds fiduciaire africain pour la sécurité alimentaire montre que les pays d’Afrique sont prêts à relever le défi et à collaborer avec leurs voisins pour bâtir une région durable, à l’abri de la faim, et se construire l’avenir auquel nous aspirons », a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Lors de la cérémonie de signature, il a encouragé les autres gouvernements africains à adhérer à cette initiative en contribuant au Fonds. Les contributions serviront à soutenir toute une série de politiques et programmes destinés à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition, l’agriculture et le développement rural. Les projets porteront plus particulièrement sur l’intensification des opportunités d’emploi pour les jeunes, une meilleure gestion des ressources naturelles et une meilleure qualité de la production vivrière, le renforcement de la résilience des moyens d’existence dans les zones victimes de conflits et l’accroissement rapide des disponibilités alimentaires par des programmes de transfert monétaires, de repas et de potagers scolaires. L’idée du Fonds fiduciaire, hébergé par la FAO, a été lancée à l’origine en 2012 par le président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso, durant la précédente session de la Conférence régionale pour l’Afrique à Brazzaville.

Le Fonds est devenu officiellement opérationnel en juin 2013 grâce à une enveloppe de 30 millions de dollars (15 milliards Fcfa) octroyés par la Guinée équatoriale. Avec des fonds additionnels de l’Angola de 10 millions de dollars (5 milliards Fcfa) et d’un groupe d’organisations de la société civile en République du Congo, la dotation totale du Fonds se monte à 40 millions de dollars (20 milliards Fcfa). Le Cameroun s’est également engagé à verser une contribution et d’autres pays s’apprêtent à le suivre au cours des prochains mois. « Grâce aux premiers dons du Fonds fiduciaire africain de solidarité, la volonté politique de mettre un terme à la faim dans la région pourra se transformer en une action concrète », a souligné Bukar Tijani, Sous-Directeur général de la FAO/Représentant régional pour l’Afrique. « Cela permettra de renforcer la coopération de la FAO avec les gouvernements africains et d’autres partenaires pour mieux coordonner leurs efforts en cours et aider les familles vulnérables à améliorer leurs conditions de vie ».

Principaux axes des projets Les deux millions de dollars octroyés par le Fonds permettront à chacun des pays bénéficiaires de mettre en œuvre des projets visant les objectifs suivants: République centrafricaine : Renforcer la résilience des moyens de subsistance pour les communautés rurales touchées par les conflits, notamment par une aide à la diversification de la production agricole et au développement des services financiers. Ethiopie : Améliorer les moyens d’existence et réduire la pauvreté par la diversification économique et des opportunités de travail décent pour les communautés rurales. Malawi : Approches intégrées pour renforcer la résilience des communautés vulnérables face aux chocs climatiques dans un des districts les plus touchés du pays. Mali : Améliorer les opportunités d’emploi pour les jeunes (hommes et femmes) des zones rurales à l’aide, par exemple, des Ecoles pratiques d’agriculture et de vie pour jeunes pour améliorer la formation au secteur agroalimentaire. Niger : Appui à l’initiative 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens).

Améliorer la nutrition, la gestion des ressources naturelles et l’accès aux services financiers et de protection sociale. Soudan du Sud : Offrir des informations, du matériel, des semences et des services à l’élevage pour protéger et restaurer les moyens d’existence. La FAO fournira une assistance technique pour la mise en œuvre des projets en coopération avec les partenaires.

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