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Le Républicain N° 4443 du 6/8/2012

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Les putschistes face à la transition : La fissure
Publié le mardi 7 aout 2012   |  Le Républicain


Politique:
© AP par d
Politique: le retour à la démocratie en marche
9 avril 2012.Kati,Mali. Dioncounda Traore le probable Président par interim du pays rencontre le capitaine Sanogo pour échanger l`avenir du pays.


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Une contradiction notoire apparait entre les positions du Capitaine Amadou Haya Sanogo qui reconnait la légitimité du président Dioncounda Traoré qu’il considère comme le président de tous les Maliens et de certains responsables de la Copam qui dénient toute légitimité au Pr Dioncounda Traoré.
L’honorable Oumar Mariko ne reconnait de légitimité à Dioncounda Traoré que celle du président de l’Assemblée nationale, dont le mandat n’est pas terminé. Pour lui, c’est sans ambages, il n’est pas le président de la république par intérim. La position du Capitaine Amadou Haya Sanogo semble avoir évolué et cela est constatable depuis sa déclaration du 27 juillet lorsqu’il est parti accueillir le président Dioncounda Traoré à l’aéroport de Bamako Sénou. Dans sa déclaration diffusée sur l’Ortm, le Capitaine a reconnu être venu pour accueillir son président et le président de tous les Maliens. Il s’est engagé à assurer la sécurité du président de la république, même s’il s’est empressé d’ajouter que ce ne serait pas en tant que Capitaine mais, en tant que président du Comité militaire de suivi de la reforme des forces de défense et de sécurité. Pour le moment, nous n’avons pas eu connaissance d’un décret de nomination du Capitaine à ce poste, mais l’évidence d’un équilibre trouvé semble s’imposer à tous. Le Cnrdre enterré, son président est promu président du nouveau comité militaire qui s’engage alors à assurer la sécurité du président de la transition Dioncounda Traoré.
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Yèrèwolo Ton / Le taureau de la fin de l’intérim n’a pas été tué

Selon nos sources, les manifestants de Yèrèwolo Ton auraient voulu égorger un taureau devant le siège de l’Assemblée nationale, comme un sacrifice marquant la fin de l’intérim de Dioncounda Traoré et des autres institutions de la République jugées illégales. Une intervention musclée des forces de l’ordre les y délogea. Un manifestant, pris pour un militaire déguisé, a été pris à partie et molesté, avant d’être conduit au Camp 1 pour apprendre qu’il n’en était rien. Yèrèwolo Ton craindrait un risque d’infiltration, pourquoi ? Ses militants cachent-ils quelque chose pouvant les mettre en conflit avec les forces de l’ordre ?
Réprimée par les forces de l’ordre, la sortie de Yéréwolo Ton compte tenu de leur nombre (une centaine) n’a pas été une promenade de santé. On rapporte qu’au niveau de l’Ena où ils ont été chargés par les forces de l’ordre, la chaussée était couverte de chaussures.
La marche a été suivie de près par des jeunes de partis politiques qui informaient au fur et à mesure qu’avançait la marche.

La Rédaction

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