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Adama Sangaré : De l’ADEMA à l’ASMA de Boubeye ?
Publié le mercredi 2 avril 2014  |  Le Progres




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Adama Sangaré et Soumeylou Boubeye Maïga : deux hommes, deux quêtes différentes mais fort conciliables politiquement. Le premier est à la quête d’une protection politique chez les princes du jour pour ne pas aller en prison et le second est à la quête d’un « grand parti politique » ayant beaucoup d’élus.

La rencontre de ces deux quêtes pourrait accoucher de la transhumance d’Adama Sangaré, actuel maire du district de Bamako qui a beaucoup de dossiers compromettant à la justice, de l’ADEMA vers l’ASMA-CFP dont le Ministre de la Défense et des anciens combattants est fondateur et président.

Selon nos sources, Adama et Boubeye auraient déjà conclu l’affaire : le premier assure au parti du second quelques conseillers en commune III et pourquoi pas la mairie. Et en retour, le second de par sa position stratégique au sein du pouvoir actuel protégera le premier en le mettant à l’abri de toute poursuite judiciaire. Voilà ce qui est une alliance « donnant-donnant » pure et dure !

A l’ADEMA, surtout à la section de la commune III où militait d’ailleurs Boubeye aussi quand il était ADEMA, l’on ne fait plus confiance au maire du district. Prétextant du prochain congrès de l’ADEMA, Adama Sangaré est entrain de mettre en place des sous-sections en commune III qui sont soupçonnées par des militants ADEMA d’être en réalité des sous-sections ASMA. Car au moment opportun, toutes ces nouvelles sous-sections qui portent exclusivement la main d’Adama Sangaré poseront bagages chez l’ASMA-CFP de Boubeye.

Quand faudrait-il attendre pour que les maliens cessent de se faire utiliser par les hommes politiques ?
L’on avait, à tord, cru à un début de prise de conscience chez les maliens lors de la dernière élection présidentielle au regard du taux de participation et de la manière dont IBK a été plébiscité au-delà du poids réel des partis politiques. Malheureusement, ça n’était qu’une apparence et que la crise semble n’a rien fait bouger dans les têtes des maliens. Le Mali est toujours à l’attente d’un déclic salvateur pour voir ses citoyens réellement prendre conscience des enjeux du monde actuel et de leur capacité à se forger un meilleur destin par eux mêmes !

Sékouba KONATE

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