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Pmu – Mali : Le réveil du démon : Les travailleurs exigent la suppression des courses de dimanches
Publié le vendredi 4 avril 2014  |  Autre presse




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Le PMU-Mali, fondée sur une vision partagée de la responsabilité, à l’instar de la nature même du pari mutuel où les parieurs jouent les uns contre les autres sans aucun intérêt de l’opérateur dans le résultat des courses hippiques, la responsabilité du Pmu est engagée en ce qui concerne l’organisation, l’enregistrement et le payement des gains des parieurs. C’est justement ce qui fait défaut au Pmu-Mali. Toute chose à l’origine de nombreuses complications et sauts d’humeur:

Le bureau du comité syndical du Pmu-Mali avait décidé de déposer un préavis de grève de 48 heures à partir du 5 mars 2014. Une cessation de travail devrait en effet être observée du 5 au 7 mars dernier. Mais selon toute évidence, les responsables des lieux ont pu trouver solution au mal dansla mesure où la guerre de Troie n’a pas eu lieu.

Rappelons que les revendications avaient pour noms : paiement d’une journée complète en heures supplémentaires et les jours fériés ou chômés, payés…

C’est un préavis dont ampliation a été faite au ministre de l’Economie et des Finances, à la DNT et à l’inspection de travail. Cette grève était annoncée au moment où plusieurs responsables de la société sont en prison, à commencer par le PDG, Idrissa Haïdara, pour malversations financières.

Mais l’incendie n’a été partiellement éteint. Les travailleurs courent toujours derrière leurs droits. En attendant, ils exigent la suppression des courses incriminées (celles des dimanches) et de les faire remplacer par les courses de mercredi. En clair, pas question pour eux, de travailler dimanche sans que ces heures ne soient pas considérées comme supplémentaires.

Des revendications au dessus des moyens du PMU-Mali ?
Disons-le franchement : le paiement d’heures supplémentaires les dimanches coûtera-il grand-chose au Pmu-Mali ? Loin s’en faut !

Il est juridiquement incorrect pour un professionnel d’annuler unilatéralement un contrat sans accord préalable de son cocontractant.

Le Pmu-Mali organise les paris sur les courses hippiques les Mardi, Jeudi, Samedi et deux (02) courses les dimanches pendant tout le mois, soit 15 courses par mois et 3,5 par semaine. Ce sont justement par rapport aux 2 courses de dimanche que les travailleurs du PMU-Mali réclament les heures supplémentaires. Au Mali, les dimanches sont des jours fériés et payés.

Si l’on n’y prend garde, la société PMU-Mali est en train d’entrer dans une zone de turbulences. L’actionnaire majoritaire qui est l’Etat malien doit s’intéresser au fonctionnement du PMU-Mali. Ces actionnaires de la société ne se réunissent que pour décider de la répartition ou de l’affectation des bénéfices.

Sinon comment comprendre qu’une société comme le Pmu-Mali avec un chiffre d’affaire de plus 37 Milliards de Francs CFA n’arrive pas à satisfaire les droits les plus élémentaires de ses agents à savoir, le paiement d’heures supplémentaires.

Autre fait ayant retenu notre attention : c’est qu’il est déduit de la part des parieurs, le coût de fabrication des tickets et du programme officiel. Il est aussi retenu sur leur part, une provision de 1% pour faire face au paiement des tickets payables omis lors du traitement. Dans la mesure où la provision est faite de façon systématique, quelle est l’utilisation réservée au fonds restant après traitement, c’est à dire après avoir payé tous les tickets ?
Nous tairons pour le moment l’argent des tickets gagnants non réclamés, La clé de répartition du chiffre d’affaires… à suivre donc.
A suivre.
Isaac

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