Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Reporter N° 86 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Trois questions à Mahamane Mariko, président de l’ADJ : «En essayant de parler d’une récusation, c’est donner la grande porte ouverte à la CPI»
Publié le vendredi 4 avril 2014  |  Le Reporter




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Après avoir rompu le silence, en organisant une conférence de presse le samedi dernier à la Maison de la Presse du Mali, le président de l’Alliance pour la démocratie et la justice (Adj), Mahamane Mariko, se prononce sur la requête de récusation du juge Yaya Karembé introduite par les avocats du général Amadou Haya Sanogo. Selon lui, «En essayant de parler d’une récusation du juge Karembé, c’est donner la grande porte ouverte à la CPI de se saisir de ce dossier là».

Quels commentaires faites-vous du travail du juge Yaya Karembé ?

Je crois qu’aujourd’hui, il faut louer le courage du juge Yaya Karembé. Parce que toute la crédibilité du Mali dépend du travail indépendant qu’il est en train d’abattre sur le terrain. Je pense qu’une bonne réconciliation se fait avec une justice bien distribuée. Le travail qu’il est en train de faire permettra à ce que toute la lumière soit faite sur des crimes abominables, qui ont été commis dans notre pays et cela pourra permettre aux cœurs d’être apaisés pour mieux aller vers la réconciliation prônée par les plus hautes autorités du pays.

Et pourtant le juge Karembé est récusé par le général Sanogo et ses avocats ?

Je crois qu’il faut comprendre les avocats, parce qu’un avocat doit toujours magnifier aux yeux de son client toute sa promptitude. Mais, je ne pense pas qu’à l’heure actuelle de cette procédure, qu’une récusation puisse avoir un effet. Nous tenons aussi à dire que nous apprenons, nous sommes en train de mener des investigations parce que certains magistrats se prêtent à des dessous de table. Je pense que ce serait très hasardeux de le faire, puisque cette procédure va au-delà du Mali. En essayant de parler d’une récusation du juge Karembé, c’est donner la grande porte ouverte à la CPI de se saisir de ce dossier là.

Avez-vous un message ?

Tout simplement dire que le juge Karembé est sur l’affaire de la mutinerie du 30 septembre 2013 : ça veut dire déjà que les autorités maliennes ont confiance en lui. Cette marque de confiance doit le pousser à bien mener ces instructions qui ne sont pas faciles. Il a le soutien de l’Alliance pour la démocratie et la justice. Nous lui demandons de ne pas écouter ceux qui racontent leur vie, qu’il fasse son travail en âme et en conscience comme le pays le lui demande ! En faisant bien ce travail, il a la bénédiction de tout le peuple malien parce qu’il va sortir le pays d’un trou.
K.T.

 Commentaires