Point de vue : Eternel insatisfait ! #aBamako

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Point de vue : Eternel insatisfait !

Publié le mercredi 8 aout 2012 | La Nouvelle Patrie

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Dioncounda Traoré, président malien par intérim lors de son discours à la nation du 29 Juillet a Koulouba.
Dimanche 29 juillet 2012. Koulouba. Discours du président malien par intérim.

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Crise Malienne 2012

Le président de la république, Dioncounda Traoré est bien le prototype de ce que l’imagerie populaire qualifie de ‘’moustique sur les couilles’’. On ne peut s’acharner sur lui au risque de se faire soi même très mal, encore moins le laisser, bonjour les dégâts. Il est rentré, très bien rentré de Paris où, il s’était retiré au lendemain de l’attentat qui a failli plonger le pays dans un chaos genre Rwanda. Mais, c’est comme depuis le 22 mars, sans compter avec le démon qui a élu domicile dans des cœurs déjà fanés du fait de leur haine pour tout ce qui ne bouge dans leur sens. La survie du président de la république est comme un morceau de bois dont l’extrémité aiguisée, s’est planté dans leur cœur, le cœur de ceux qui, ce 21 mai là, avaient tenté de mettre le pays à genou. C’est un peu comme l’histoire du vampire et du bon prêtre. Le bien contre le mal.

Dieu merci, le bon Dieu veille encore sur le peu qui nous reste depuis l’occupation des 2/3 du pays avec la venue de Dioncounda Traoré et la reprise instantanée des affaires de l’état. Un retour qu’il a signé par une magistrale adresse programme annonçant le retour de la stabilité. Le président de la république, par la clarté des propos, la pertinence de ses propositions, a été salué par des millions de Maliens, tous d’accord avec lui et le schéma de sortie de crise institutionnelle qu’il a déroulé. Bien évidemment, cette issue heureuse ne pouvait et c’est connu, plaire à tous surtout à ceux qui sont éternellement inscrits dans la logique du’’ Moi ou rien, moi ou le déluge’’, n’ayant qu’un seul souci, une seule obsession, la gestion de leur seule et petite personne.

C’est pourquoi, comme pour écourter la joie et l’espoir suscités par l’adresse présidentielle, Oumar Mariko, toujours perdant sur toute la ligne, sortira un autre pétard mouillé dont il est heureusement pour notre pays, le seul à avoir le secret. L’assignation non seulement de la CEDEAO mais aussi sa provocation contre notre président qu’il ne considère que comme un collègue à lui et qu’il n’est pas le président de la Transition. Il dit saluer le retour en pleine forme de ce camarade du Parlement qui a failli passer de vie à trépas par ceux dont lui Oumar Mariko n’ignorerait pas l’identité. Leur coup à eux a foiré. Le bon Dieu, miséricorde et très miséricordieux avait décidé autrement. Dioncounda que lui, le bon et juste à choisi pour conduire son peuple, ne pouvait perdre la vie des mains de gens qui n’aiment pas leur pays, des gens qui ne se soulagent que dans le chaos et la désolation.

Sachant la partie perdue d’entre leurs mains, Mariko et ses affidés, comme le malin et ses obscures manœuvres ne désarment pas, comme pour soutenir leurs actions tendant à perturber le climat de sérénité retrouvé, ils trouveront toujours le moyen de rendre la vie déjà très difficile aux Maliens qui ne cherchent que la paix et les moyens de libérer les régions occupées. Ce n’est pas l’appel à la marche d’hier lundi qui nous démentira. Et pour cette autre sortie, ils sont les mêmes qui se sont invités dans la rue, au motif que, le président de la république n’aurait pas selon eux la légitimité que eux seuls refusent de reconnaître : MP22, SADI, YEREWOLO- Ton. Mais, que peuvent-ils que sinon humilier le pays et le rendre à haut risque pour nos partenaires qui rechignent à revenir dans notre pays.

Sory de Moti

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