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Poulo à propos de la gestion de la situation au Nord : «Ce n’est pas en un jour ou un mois qu’on peut la régler»
Publié le lundi 7 avril 2014  |  Le 22 Septembre


© Partis Politiques par DR
Présidentielle 2013: le candidat Housseini Amion Guindo dit Poulo en campagne
Juillet 2013. Mali.


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Son échec lors des dernières élections législatives à Sikasso, la création de la Haute de Cour de Justice, la désormais affaire Tomi et les perspectives de la CODEM, voilà, entre autres, les points abordés par le Président du Parti de la Quenouille, Housseini Amion Guindo dit Poulo, lors du déjeuner qu’il a eu avec la presse samedi dernier au Parc national.

Pour ce déjeuner de presse, le Président de la CODEM était entouré des députés, des élus communaux et plusieurs autres cadres et militants du parti, venus nombreux l’assister face à l’armada de journalistes. Ce déjeuner de presse était aussi agrémenté par les airs musicaux de l’Ensemble instrumental national, au grand complet. Cette rencontre se voulait «une sorte de rentrée politique» de la CODEM, après les élections présidentielles et législatives, et une façon de remercier la presse pour son accompagnement de la création du parti de la Quenouille à maintenant.

D’emblée, Poulo a rappelé la vocation de la CODEM, qui se veut un parti panafricain qui ambitionne de promouvoir l’économie de marché. Ensuite, l’ex député du Kénédougou a dressé le bilan de son parti lors des dernières élections législatives, au cours desquelles la CODEM s’est positionnée comme la 5ème force politique de notre pays, avec 5 députés.
«La CODEM espérait mieux. Mais, en républicains et démocrates convaincus, nous respectons les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle», a déclaré Poulo, avant de se satisfaire des résultats de son parti dans la capitale malienne. Après le parti présidentiel, qui a gagné dans toutes les communes du District de Bamako, sauf en Commune I, le parti de la Quenouille est la seule formation politique qui peut se vanter d’avoir au moins 2 députés dans la ville des 3 caïmans. Ces Honorables députés ont été élus sur les couleurs de la CODEM en Communes I et II.

Pour cette sortie médiatique, le Président de la CODEM a annoncé qu’en perspectives ils comptent mener des visites à l’intérieur, histoire de poursuivre l’implantation du parti et de consolider ses bases, avec en ligne de mire les élections communales à venir.

Pour ces consultations électorales de proximité, Poulo a exigé le respect des dates annoncées. Selon lui, autant ils sont d’accord avec le premier report des communales, autant ils ne le seront pas pour un nouvel ajournement. Car, a-t-il expliqué, un nouveau report pourrait amener le Mali à mettre en place des délégations spéciales pouvant être préjudiciable aux collectivités.

Au cours de ce déjeuner de presse, le Président de la CODEM a rappelé le besoin de confiance des Maliens en la justice. C’est pourquoi, il a salué l’installation de la Haute Cour de Justice. Ce qui, selon Poulo, va mettre fin à un vide.

Concernant la désormais affaire Michel Tomi, Poulo n’a pas souhaité faire de commentaire. Il a rappelé que le Président de la République, a, lui-même, souhaité lui donner une suite judiciaire. «S’il y a une suite politique à donner, puisque nous appartenons à un regroupement politique, nous allons nous réunir pour cela», a souligné Poulo de façon très prudente.

Avant de réaffirmer son choix de faire partie de la majorité présidentielle. «Pour l’instant, rien n’a été fait qui puisse nous mettre mal à l’aise dans la majorité présidentielle. La crise que le Mali a traversée était profonde. Ce n’est pas en un jour ou en un mois qu’on peut gérer la situation du Nord du Mali. Mais nous n’apprécions pas certains blocages», a soutenu le Président de la CODEM.

S’agissant des élections législatives à Sikasso, Poulo ne considère pas sa défaite comme un échec. Pour lui, c’est une victoire pour son parti. «Au premier tour, il y avait plus de 13 000 voix de différence entre nous et le second. Au second, tous les partis éliminés se sont ralliés au second. Ce qui fait qu’on a été battu. Mais, malgré tout, nous n’avons pas démérité», a-t-il conclu.

Youssouf Diallo

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