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Libération du nord: La CEDEAO, un handicap ?
Publié le mercredi 8 aout 2012   |  La Nouvelle Patrie


Présentation
© aBamako.com par as
Présentation de lettre de créance du Représentant spécial de la CEDEAO au Mali
Mardi 7 aout. Bamako. Domicile du Président de la Republique Dioncounda Traore Présentation de lettre de créance du Représentant spécial de la CEDEAO au Mali , SE Cheaka Aboudou Toure au President Dioncounda Traore. Il est accompagne par le Conseiller Militaire de la CEDEAO, Col Oumar Kande.


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La communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) reste confuse, aux yeux des maliens, dans sa politique de soutien aux autorités du pays pour la libération des régions nord occupées par des islamistes depuis des mois. Toute chose qui entache fortement la bonne foi d’Alassane Dramane Ouattara et ses homologues à trouver des issues rapides et efficaces aux crises qui secouent le Mali.

D’ailleurs certains pensent que la communauté constitue un handicap à la résolution des dites crises, en tout cas celle en est une illustration.

Annoncée pour le maintien de la sécurité des institutions de la république, l’intervention des forces de la CEDEAO avait vivement été rejetée par la junte de Kati, qui croit avoir juste besoin de l’arsenal de guerre pour équiper les forces nationales et non des hommes.

Plusieurs fois, ce besoin indispensable à l’enclenchement des opérations dans le septentrion par l’armée malienne est passé sous silence au profit des jeux de mots. Et pire, les matériels commandés par les autorités se trouveraient bloquer au niveau des ports de certains pays membres de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui refuserait qu’ils soient enlevés par les autorités actuel du Mali.

Cette attitude difficile à comprendre pour le commun des mortels a été dénoncée par les putschistes du 22 mars à travers l’intervention d’un de leur porte parole en la personne de Bakary Mariko. C’était sur les ondes de la chaine française RFI. Pourquoi ce blocage ?

Pourquoi ce comportement de ADO et de Condé de vouloir bloquer le matériel militaire destiné au Mali et de maintenir l’équipe Cheick Modibo Diarra sur la sellette (des marionnettes).

A observer de près la médiation de la CEDEAO dans la crise malienne, le résultat ne fait pas chaud au cœur selon plusieurs observateurs. Et l’échec est palpable, car après six mois, le Mali se trouve toujours dans la case de départ : La crise institutionnelle. En effet, au lendemain du putsch du 22 mars ayant conduit à la démission du président Amadou Toumani Touré, la CEDEAO avait demandé et obtenu le retour à l’ordre constitutionnel.

Ce retour à l’ordre constitutionnel matérialisé par l’investiture du président de l’Assemblée nationale à la tête de la magistrature suprême laissait espérer un lendemain meilleur pour l’assistance de la CEDEAO. Après ce grand pas cité comme un préalable à la reconquête des trois régions du nord, la CEDEAO peine à trouver une formule adaptée au cas Mali pour boucler la boucle, la crise demeure. Que de sommets, mais peu de concret.

S’agissant du nord, aucun processus réel n’est véritablement enclenché pour assoupir la souffrance des milliers de maliennes et maliens vivants sous l’emprise des islamistes. Ce peuple martyrisé espérerait de la CEDEAO un appui, ne serait ce que logistique pour qu’ensemble nous mettions ces salafistes hors d’état de nuire.

Pour une fois, la CEDEAO ne devrait elle pas aller au delà des jeux politiciens et privilégier l’intérêt supérieur du peuple malien ? Et laisser enfin nos armes nous parvenir pour que les militaires se mettent au boulot.

Issa B Dembélé

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