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L’Indépendant N° 3474 du 7/4/2014

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Dans sa lettre de démission datée du 5 avril : Oumar Tatam Ly désigne IBK comme le facteur bloquant de sa quête de performance gouvernementale
Publié le lundi 7 avril 2014  |  L’Indépendant




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Dans sa lettre de démission du 5 avril 2014, le désormais ex-Premier ministre a motivé son départ par l’impuissance où le président IBK l’a placé en lui refusant l’autorisation de «doter le gouvernement de compétences accrues» pour en corriger « les dysfontionnements et les insuffisances»

Tout le monde sait qu’il fallait procéder, après les dernières législatives, à la composition d’une nouvelle équipe gouvernementale. Pour cela, le Premier ministre aurait dû d’abord rendre sa démission au président de la République. Quitte alors à celui-ci de le reconduire dans ses fonctions ou de le remplacer à ce poste, séance tenante ou après quelques consultations. Au Mali, rien de tout cela n’a été observé.

Le président IBK ayant ainsi décidé. Se moquant éperdument des attentes de la classe politique et, principalement, celles plus que légitimes des partis alliés qui l’ont soutenu lors de la présidentielle de 2013. On a accusé à tort le Premier ministre Oumar Tatam Ly de s’accrocher à son fauteuil, alors qu’en réalité c’est IBK lui-même qui constituait le principal facteur de blocage ; en n’autorisant pas son Premier ministre à procéder aux » changements attendus par IBK lui-même et par le peuple malien « .
En langage moins diplomatique, le président de la République n’a pas souscrit aux propositions de solutions qui lui ont été soumises par le Premier ministre Oumar Tatam Ly en vue de corriger » les dysfonctionnements et les insuffisances relevés dans la marche du Gouvernement « . Une marche qui devait nécessairement passée par la composition d’une nouvelle équipe gouvernementale et à laquelle IBK était opposé.

En effet, le président est devant un dilemme : en prenant ses nombreux neveux dans l’équipe gouvernementale, il ne sait plus qui dégager pour faire de la place à qui. En outre, il hésite entre les amis de son fils Karim et les barons de son parti, le RPM.

On peut alors aisément supposer que le Premier ministre Oumar Tatam Ly en avait ras-le-bol des multiples interférences et des nombreux pôles de décision qui ont grandement réduit sa » capacité à relever les défis se présentant » devant lui. D’où sa décision de rendre le tablier le samedi dernier.
Mamadou FOFANA

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