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La Nouvelle Patrie N° 198 du

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Chasse à l’homme à Bamako: Non ! Capitaine Bolly
Publié le mercredi 8 aout 2012   |  La Nouvelle Patrie




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Menacés de sanction de tout bord, par les organisations africaines, internationales, et les pays économiquement puissants auxquels s’ajoute le rapport salissant d’Amnesty International, les observateurs pensaient que les putschistes allaient se saisir des propositions de sortie de crise du Président de la République, Dioncounda Traoré.
Propositions leur permettant de redorer leur blason. Mais hélas, comme guidés par l’instinct, ils continuent les traques des individus. Tout en ignorant que sur cette lancée, l’avenir pourra bien leur réserver des surprises.

Le retour du Président par intérim, Dioncounda Traoré, au pays après deux mois d’hospitalisation à Paris a suscité une lueur d’espoir dans le cœur de beaucoup de maliens, des organisations africaines, internationales et d’autres pays amis et voisins du Mali. A l‘adresse des populations de Bamako et des autorités politiques, il a lancé un appel à l’unité à tous les fils du Mali pour surpasser la crise.

Ensuite, s’en est suivie une proposition : des institutions (où toutes les composantes de la société malienne y seront) pour la même cause. Propositions qui ont réçu l’adhésion de la grande majorité des populations et des cadres politiques et administratifs du Mali pour bouder hors du pays la rébellion au nord Mali et préparer les élections libres et crédibles.

Malgré les menaces de sanction contre eux (putschistes) par la CEDEAO et d’autres organisations, qui ont qualifié l’acte anticonstitutionnel, le CNRDRE avec à sa tête le capitaine Amadou Haya Sanogo, ne manque pas de poser des actes qui salissent davantage leur image.

Arrestation des hommes politiques, hommes d’affaires, journalistes et militaires (bérets rouges). Ensuite, suivirent les arrestations, les détentions et les exécutions sommaires dont sont victimes les bérets rouges depuis l’avènement du 30 avril. Des actes dénoncés par les femmes et fils des bérets rouges qui clament inlassablement un droit d’information sur les conditions de détention de leurs maris et fils.

Sur cette lancée, les hommes du capitaine, ont fait parler d’eux encore, la semaine dernière par les traques des bérets rouges Abdoulaye Touré et le lieutenant Alassane Ag Achewal etc. Cette dernière chasse a été source de soulèvement des femmes et fils des bérets rouge du camp de Djikoroni Para a eu lieu mercredi dernier. Selon une dame que nous avions rencontrée à la porte du camp après le mouvement, « Les militaires proches du Capitaine Sanogo sont venus au camp dans l’intention d’arrêter un béret rouge.

Nous aussi, quand nous les avons vus dans la cour, accompagnés de nos enfants, nous sommes sorties pour les empêcher et les chasser dehors. Ce qui a été une source de tension, ils ont fait appel à un renfort qui une fois sur le terrain nous a lancé des gaz lacrymogènes »

« Nous lançons un appel aux autorités afin qu’elles assument leur responsabilité ».

Boubacar Yalkoué

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