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Regard sur l’impact de la rébellion au nord du mali. OK
Publié le mercredi 8 aout 2012   |  La Nouvelle Patrie




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La rébellion dans le nord du Mali est un sujet qui a été à maintes fois débattu sur les tables des pays limitrophes notamment l’Algérie. Cette voie de négociation tant prônée depuis les années 60 n’a été que peine perdue. Malgré des initiatives et actes concrètement posés. Des ripostes interviennent toujours après chaque négociation suivie d’attaques de certaines garnisons de l’armée Républicaine sise au Nord.

Au départ animés pour dénoncer et réclamer leur part à l’Etat qu’ils jugeaient impartiaux dans le développement des régions, les quelques individus révolutionnaires du nord du Mali n’ont pas tardé à créer une véritable rébellion pour réclamer leur indépendance. Du régime socialiste à celui démocratie en passant par celui de la dictature. Dans ce bras de fer dont l’Etat malien a souhaité la politique du dialogue au lieu de faire la guerre.

Dans les années 1962- 64, juste après l’éclatement de la fédération du Mali, la République du Mali sous Modibo Keïta a connu la première rébellion touareg appelée celle des Fellaghas. Cette rébellion lancée depuis Kidal avait juste le sens d’un droit de considération afin que l’Etat malien fasse des investissements afin de rendre plus agréable leurs conditions de vie. Après cette boutarde l’Etat malien a posé un certain nombre d’actes du développement socio-économique aux fins de ses moyens.

Malgré tout, cette rébellion n’a pas tardé à prendre de l’ampleur, en créant en 1988 le mouvement populaire de l’Azawad en Libye dirigé par Iyad Ag Ghali, actuel chef du mouvement Ançardine. Les négociations engagées de part et d’autre entre les autorités maliennes et le groupe Azawad, n’a pas empêché l’attaque en 1990 de la garnison de Ménaka.

Vu l’ampleur de cette rébellion, les autorités maliennes ont signé un accord de paix avec les rebelles le 6 janvier 1991 à Tamanrasset (Alger) dans le sud du pays qui prévoit la décentralisation et la réintégration des troupes touarègues dans les structures militaires.

Pour renforcer cette politique, d’auto-indépendance des régions du Nord, le 11 avril 1992 le pacte national est signé par le gouvernement et à l’occasion la coordination du groupe des rebelles a vu le jour. Ce pacte prévoit la régénération économique du nord, des initiatives de réconciliation nationale, la décentralisation et l’intégration des touaregs au sein de structures militaires et civiles. C’est ainsi, qu’en 2005 un décret créant une agence de développement des régions du nord a été pris.

A la grande surprise des autorités maliennes, en Mai 2006 les garnisons de Kidal et Ménaka ont été attaquées par un nouveau mouvement de rébellion qui cette fois-ci a pris pour nom Alliance Démocratique pour le Changement du 23 mai.

La tache devient compliquée, vu la multiplication des mouvements, avec qui négocier ? Telle est la question cruciale.

Avec tout cela, l’Etat continue sur sa lancée de trouver une solution à travers les négociations. Ainsi, en novembre 2007 Iyad Ag Ghali, tête d’un mouvement rebelle est nommé au consulat malien de Djedda en Arabie Saoudite.

Sur le plan décentralisation, en Août 2011 un programme spécial pour la paix, la sécurisé et le développement au nord mali (PSPDN) doté d’un budget de 32 milliards a été crée.

En août 2011, après la chute du régime du Guide Libyen, un nombre important de ces ex-combattants Touaregs lourdement armés se dirigent vers le Mali en provenance d’Algérie et du Niger, ils ont été accueillis par une forte délégation malienne conduite par le Général Kafougouna Koné avec une enveloppe de 50 millions de Fcfa. Quelques jours après les ex-combattants ont été réussis au palais de Koulaba. Dans leur déclaration, ils se disent patriotes, hommes de paix et prêts à tout pour le développement du Mali.

Deux mois plus tard, le 16 octobre 2011, ces mêmes ex-combattants créent un nouveau mouvement dit ‘’Mouvement National pour la Libération de l’Azawad’’. Et en 2012 les dits mouvements attaquent le gouvernement l’accusant de provocation militaire et le non respect des engagements pris par l’Etat Malien, du coup ils réclament l’indépendance de l’Azawad, par des attaques depuis Aguelhok faisant de nombreux morts des militaires maliens et de la rébellion.

Cette intention indépendantiste qui les anime, fait venir d’autres mouvements, Ansardine, Mujao, Aqmi. Mais la situation devient compliquée pour eux, ils n’ont pas les même objectifs. Le premier prône l’indépendance du Nord du Mali, le second veut instaurer l’application de la Charia sur l’étendue du territoire malien. Et cela s’est soldée par la chasse du MNLA au Nord, notamment Gao et Tombouctou.

Boubacar Yalkoué

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