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L'Indépendant N° 3077 du 8/8/2012

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Les africains dans le collimateur de la justice internationale : Après les pères, les fils
Publié le mercredi 8 aout 2012   |  L'Indépendant




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Après Charles Taylor, Laurent Gbagbo qui sont devant la Cour pénale internationale (CPI), Oumar El Béchir du Soudan, Paul Kagamé du Rwanda qui sont actuellement visés pour crime contre l’humanité, nous avons Denis Sassou N’guesso du Congo et feu Oumar Bongo du Gabon qui sont également accusés dans l’affaire dite des biens mal acquis par la justice française.

Après les pères, c’est le tour des fils, car cette même justice française vient de lancer un mandat d'arrêt contre le fils du président équato-guinéen, Téodorin Obiang dans l’affaire des biens mal acquis. Il est soupçonné, dit-on, de blanchiment et de détournement de fonds publics étrangers.

Ainsi, le domicile parisien de l’intéressé a été perquisitionné le 14 février 2012 par l’Office central de répression de la grande délinquance financière sur instruction de juges français, Roger Le Loire et René Grouman. Pire, l’hôtel saisi le 19 juillet dernier, sous le prétexte qu’il appartient à Téodorin Obiang avait été signalé aux autorités françaises, dès la fin de l’année 2011, comme celui abritant l’ambassade de la Guinée Equatoriale. Ainsi, l’immeuble devait être doté d’une immunité diplomatique.

Agapito Mba Mokuy, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, menace donc aujourd’hui l’ambassadeur de France en Guinée Equatoriale, si cette saisie se confirme : «Je pense qu’aucun juge français ne peut entrer dans cet immeuble. Si effectivement, on arrive à déloger le personnel de l’ambassade de la Guinée Equatoriale, j’aurais beaucoup de mal à voir comment l’ambassade de ce pays sera logée en Guinée Equatoriale».

Après Téodorin Obiang, à qui le tour ? Aujourd’hui, des africains ne comprennent pas pourquoi les occidentaux et les arabes mouillés dans des crimes de guerre en Irak, en Libye, en Tunisie, en Egypte, en Côte d’Ivoire… et dans des affaires de biens mal acquis se la coulent douce en France et ailleurs en occident sans être inquiétés.
La justice deux poids, deux mesures quand tu nous tiens.

Alassane DIARRA

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