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Dr Oumar Mariko, secrétaire général du parti SADI :‘‘Le président de l’institution, dont je suis membre, est revenu et je m’en réjouis’’
Publié le jeudi 9 aout 2012  |  Le Canard Déchaîné


Oumar
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Oumar Mariko


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Lors de la conférence de presse de jeudi dernier, au cours de laquelle il était l’un des animateurs, Dr Oumar Mariko n’a pas été tendre avec Dioncounda Traoré. Selon lui, le Pr Dioncounda Traoré n’est plus président de la République par intérim. Son mandat constitutionnel de 40 jours est, dit –il, arrivé à terme. Pour lui, il n’est ni plus ni moins que le président de l’Assemblée nationale.
Pour Dr Oumar Mariko, le discours que Dioncounda Traoré a prononcé à son retour au bercail, après une longue convalescence en France, est « un non évènement ».

Selon lui « un malade est revenu et je lui souhaite un prompt rétablissement ». Avant d’ajouter « le président de l’institution, dont je suis membre, est revenu et je m’en réjouis ».

Pour lui, l’explication est simple, voire simpliste : le mandat de Dioncounda Traoré est fini et pour le bonheur du peuple malien, il doit présenter sa démission.

A en croire le secrétaire général du parti SADI, la CEDEAO, qui l’a imposé au Mali, viole, allègrement ses propres textes. Toute chose qui l’a discrédité, dit –il, l’organisation sous -régionale. La CEDEAO est, de l’avis du Dr Mariko, dirigée par des Chefs d’Etats qui n’ont jamais respecté leur peuple. Et qui se font passer pour des champions en démocratie. Alors que le Mali n’a rien à apprendre d’eux.

Et de poursuivre que, le maintien de Dioncounda Traoré à la tête de l’Etat est la perpétuation des systèmes d’Alpha Oumar Konaré et d’ATT.

Et avec Dioncounda Traoré à la tête de l’Etat, ajoute t –il, le peuple malien ne doit pas s’attendre à un miracle.

Selon lui, c’est au peuple de prendre ses responsabilités. Les militaires aussi.

Car, assure t –il, si les militaires prennent leurs responsabilités, on ne peut plus leur imposer un retour à l’ordre constitutionnel. Puisqu’il n’y a plus d’ordre constitutionnel au Mali. Aussi dit-il, la CEDEAO n’a pas vocation à imposer un gouvernement au Mali, en violation de ses propres textes.

Et pour cela dit-il « nous n’allons pas nous laisser faire car nous pouvons aller à la désobéissance civile au nom de la légalité qui est aussi prévue par la constitution ».

D. Diama

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