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L’Indépendant N° 3477 du 10/4/2014

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Dans une déclaration datée du Mardi 8Avril: Le mouvement lumière menace de réclamer une enquête sur le financement de la campagne d’IBK
Publié le jeudi 10 avril 2014  |  L’Indépendant




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Apparemment la mise au jour de ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Tomi », est en train de susciter d’autres vocations pour faire de nouvelles révélations concernant le chef de l’Etat. Ainsi, le « Mouvement Lumière » connu pour ces positions souvent tranchées sur les grands sujets qui agitent le pays, vient de lancer le pays, osent de lancer un ultimatum au Président l’appelant à libérer KIDAL et amorcer le processus d’une véritable réconciliation nationale dans un délais de trois mois. Faute de quoi, il saisirait les juridictions internationales appropriées pour une enquête sur le financement de la campagne du candidat IBK qui lui paraît sujet à caution.

Apparemment la mise au jour de ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Tomi », est en train de susciter d’autres vocations pour faire de nouvelles révélations concernant le chef de l’Etat. Ainsi, le « Mouvement Lumière » connu pour ces positions souvent tranchées sur les grands sujets qui agitent le pays, vient de lancer le pays, osent de lancer un ultimatum au Président l’appelant à libérer KIDAL et amorcer le processus d’une véritable réconciliation nationale dans un délais de trois mois. Faute de quoi, il saisirait les juridictions internationales appropriées pour une enquête sur le financement de la campagne du candidat IBK qui lui paraît sujet à caution.

Le mouvement menace que si, dans 3 mois, aucun règlement n’est trouvé à ces questions. Il soutiendra le journal » Le Monde » en saisissant les juridictions internationales compétentes pour faire la lumière sur une possible connexion entre le Président IBK et » un réseau d’opérateur économique maliens » pour financer la campagne présidentielle d’IBK. Il a ainsi donné quelques pistes pour montrer les origines suspectes des fonds que ce dernier aurait perçus pour les besoins de sa campagne électorale.

Tout d’abord, le mouvement déplore que le président IBK ne soit pas soumis à l’exigence constitutionnelle de la déclaration publique de son patrimoine devant la cour suprême comme l’ont fait, en leur temps, les présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Il reproche également à l’actuel président de compter au nombre de ses « conseillés spéciaux » un responsable de l’entreprise qui a confectionnée les cartes d’électeurs utilisées lors de la présidentielle de juillet 2013, une proximité qui serait donc sujette à caution. Aussi il rappelle le don de 100 millions de FCFA offerts par « l’un des opérateurs économiques religieux » pour battre campagne en sa faveur. Il déclare également qu’un grand opérateur minier, lié au réseau mafieux local à même confectionné des affiches et photo de campagne de l’actuel président de la république.

Le mouvement se préserve le droit de demander l’interpellation de tous » les opérateurs économiques mafieux soupçonnés d’avoir financer la campagne du président de la République de l’argent public ». Il précise aussi son intention d’exiger l’ouverture d’une enquête pour établir » si des marchés publics n’ont pas été attribué à l’un de ces opérateurs économiques par favoritisme « . Par ailleurs, le mouvement souligne que lors du second tour du scrutin présidentiel du 11 août dernier, l’un de ces membres a été agressé par le fils » de l’un de ces opérateurs » qui distribuait ouvertement de l’argent aux électeurs afin de leur inciter à voter IBK.

Enfin, le mouvement indique que l’éclatement de l’affaire Tomi rend plus impérieuse l’ouverture d’une enquête internationale pour faire toute la lumière sur le financement de la campagne présidentielle de IBK et ce pour se conformer à la dynamique amorcée en matière de lutte contre la corruption et la délinquance financière .

Propos recueilli par Maciré Diop du journal Indépendant auprès de Monsieur Kader Traoré 1er vice président du Mouvement Lumière, ancien Secrétaire général du Lycée Askia Mohamed, père fondateur du CNJ France et actuelle Secrétaire à la communication d’URDAC

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