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L’Essor N° 17655 du 10/4/2014

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Nutrition : Le combat pour l’élimination des TDCI se relance
Publié le vendredi 11 avril 2014  |  L’Essor




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Les troubles dus à la carence en iode ont des graves conséquences sur la santé, l’éducation et la productivité

La direction nationale de la Santé en partenariat avec l’Unicef a initié une journée de plaidoyer sur l’importance de la lutte contre les troubles dus à la carence en iode (TDCI). Il s’agissait aussi de plaider en faveur du renforcement du système de contrôle de qualité du sel dans notre pays. Les travaux étaient dirigés par le directeur national adjoint de la Santé le Dr. Nouhoum Koné. C’était en présence de la responsable de l’unité de la nutrition de l’Unicef dans notre pays, Mme Anna Horner.

La lutte contre la TDCI est une priorité de santé publique dans le monde. C’est pour cette raison que son élimination par la stratégie universelle d’iodation du sel a été adoptée par plusieurs sommets internationaux comme l’objectif à atteindre au cours de la dernière décennie en 2000. Des critères ont été édictés pour apprécier les progrès accomplis vers l’élimination des TDCI en tant que problème de santé publique. Comme plusieurs autres pays africains, le Mali a adopté la stratégie universelle d’iodation du sel pour la prévention des TDCI.

Après une période de mise en œuvre des activités de sensibilisation et de contrôle, une enquête d’évaluation aVAIT été menée en 2005. Les résultats ont montré que la proportion de ménages disposant du sel iodé avait augmenté jusqu’à 87,6% et approchait le seuil d’élimination fixé à 95%. Cependant, par la suite, l’enquête démographique et de santé (EDS IV) et l’enquête MICS ont révélé une régression de la disponibilité du sel iodé dans les ménages, avec respectivement 78,9% en 2006 et 81% en 2010. La région de Kayes, Gao, Tombouctou et Kidal présentent dans ces enquêtes les plus faibles proportions de ménages disposant du sel iodé.

Cet état de lieux a décelé le relâchement des activités de contrôle de l’iodation du sel. Il a été aussi dénoncé un trafic de sel non iodé entrant par les postes frontaliers de Diboli. Des recommandations avaient été faites et des grandes lignes d’un plan dressées pour la redynamisation de la lutte en vue d’éliminer les TDCI dans notre pays.
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