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Le Républicain N° 4037 du 14/4/2014

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Mountaga Tall à l’enseignement supérieur : Que pourra t-il avec autant de problèmes ?
Publié le mardi 15 avril 2014  |  Le Républicain




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L’équipe Moussa Mara (nouveau premier ministre du Mali) et deuxième d’IBK après sept mois d’exercice de pouvoir, a été constituée le vendredi 11 avril 2014. L’un des chamboulements, a été le départ du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de Moustapha Dicko. Ce dernier cède son portefeuille à Me Mountaga Tall. L’avocat effectue donc ses premiers pas dans un gouvernement depuis l’arrivée de la démocratique au Mali.

Il occupe désormais le fauteuil d’un département très sensible. Délicat, car nul ne doute des maux dont souffrent se sous-secteur de l’éducation dans notre pays, qu’il est impératif d’éradiquer immédiatement dans le domaine de la gouvernance, de la pédagogie que de l’articulation formation emploi. Bref, il est appelé à relever d’énormes défis. Le challenge de la maitrise du flux ou d’effectif pléthorique qui reste une grosse épine dans les pieds des autorités. Ce qui passe par la construction obligatoire d’Amphithéâtres en nombre suffisant pour accueillir les étudiants. Ça passe aussi par le recrutement d’enseignants de qualité pour dispenser les cours.

Les paiements des bourses, des trousseaux des étudiants sont également un handicap majeur dans le bon fonctionnement des universités maliennes. Des sommes qui doivent être régulières pour permettre aux universitaires d’étudier dans les meilleures conditions, sans soucis majeurs. Il est impératif aussi faire en sorte que les enseignants s’invitent moins sur le plateau de revendication qui provoque des cessations incessantes d’’activités pédagogiques, des prises d’otage des notes d’examens, des grèves.

Ces problèmes, s’ils sont résolus, empêcheront que les années deviennent blanches, tronquées, facultatives; que les étudiants fassent deux ans dans une classe voir trois sans être évalués; que des solutions temporaires cessent d’être trouver aux questions de salles de classe. En un mot, ils empêcheront des grèves. Que pourra Me Tall Mountaga face à ces défis à relever? Il pourra certainement s’en sortir quand il s’attèlera à appliquer les recommandations de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Mali qui viennent de se tenir les 7, 8 et 9 avril 2014 à Bamako. Dans le cas contraire, il risque de trouver sur son chemin des syndicats d’enseignants et d’étudiants qui ne lui feront pas de cadeaux pour dans la revendication leurs droits. Et ce sera alors bonjours les dégâts, le désordre, des bras de fer inutiles, le retour à la case de départ. Toute chose qui n’est dans l’intérêt de personne.
Hadama B. Fofana

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