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Le MNLA rejette la déclaration du ministre de la réconciliation à Alger
Publié le mardi 22 avril 2014  |  studiotamani.org


© Autre presse par DR
Bilal Ag Chérif, le secrétaire général du MNLA


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Le ministre malien de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed se dit optimiste sur l'aboutissement des négociations. À Alger il a annoncé « une rencontre formelle sous peu en Algérie » entre le gouvernement malien et les groupes armés.

Zahabi Ould Sidi Mohamed, a participé à la réunion du comité bilatéral stratégique que les deux pays ont convenu de mettre en place il y a quelques mois. A cette occasion il a fait le point avec le ministre des affaires étrangères de ce pays sur l'état d'avancement des pourparlers exploratoires avec les groupes armés . Il a qualifié ces pourparlers de « très prometteurs », car selon lui « un long travail a été accompli dans la discrétion » .

Le ministre se déclare « très optimiste sous peu » avant d'ajouter que « les groupes armés pourront se retrouver de façon formelle en Algérie avant d'aller en négociations au Mali »
Il a formé le vœu de voir les deux parties, gouvernement malien et groupes armés, « se retrouver, dans un délai raisonnable, autour de la table de négociations pour trouver une solution durable à la crise malienne ».

Les déclarations du ministre questionnent la position du MNLA qui s'est toujours opposé à la médiation algérienne, lui préférant celle du Burkina Faso et du Maroc et de son monarque qui a reçu il y a quelques mois ses représentants.

Le MNLA a réagi à la déclaration du ministre de la réconciliation.
Le mouvement regrette de n'avoir pas été consulté. Selon le mouvement, le ministre devait s'interdire de faire une telle déclaration sans avoir informé les groupes armés.
Mouhamadou Touré a joint Mahamadou Djery Maiga, vice président du MNLA.
« Nous ne sommes pas contre l'Algérie, mais on ne nous à pas informé comme quoi c'est l'Algérie qui doit être le médiateur ».
Le ministre de la réconciliation affirme que les groupes armés pourront se retrouver en Algérie, avant d'aller en négociation au Mali. A vos yeux, est-ce que cette hypothèse est envisageable ?
« Il aurait pu entreprendre des démarches auprès des groupes armés avant d'aller dire ça. Le MNLA n'a pas été touché par ça, donc nullement il n'a le droit d'aller dire que les groupes armés doivent se retrouver sans au préalable tenir langue avec eux. Si il y a des groupes qui obéissent à ses ordres, c'est pas moi »

Qui doit contribuer à la médiation entre le Mali et les groupes armés ?
« Pour nous, jusqu'à preuve du contraire, ce serait la médiation de la CEDEAO. Parce que, de toutes les façons, c'est la médiation qui a été reconnue par la communauté internationale. Si on se concertait avec le gouvernement malien en commun accord, on peut trouver un médiateur. Mais ce n'est pas le cas ».
Est-ce que cette déclaration du ministre peut constituer un blocage sur le processus en cours ?
« Je ne saurai le dire, mais on attend le jour à venir ».

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