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Une cinquantaine d’experts africains formés sur les normes phytosanitaires de l’UE
Publié le mardi 22 avril 2014  |  APA


© Autre presse par DR
Jacky Le Gosles, conseiller pour la formation à la Direction santé et consommation de l`UE


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Une soixantaine d’experts et acteurs africains originaires de l’Afrique de l’Ouest sont actuellement formés à Dakar sur les normes phytosanitaires de l’Union Européenne (UE) et entrant dans le cadre du programme de Better training safe food (BTSF) de la Commission de l’UE.

’’Ce type d’action revêt une grande importance pour l’UE car il permet d’améliorer la qualité des produits alimentaires africains exportés dans les pays européens’’, a affirmé Dominique Dellicour, chef de la délégation de l’UE au Sénégal, à l’ouverture du séminaire régional.

A son avis, cela permet en outre aux opérateurs africains d’accéder à des marchés rémunérateurs
De l’avis de Jacky Le Gosles, conseiller pour la formation à la Direction santé et consommation de l’UE, cette formation devrait améliorer les connaissances des participants sur les règles et exigences de l’UE en ce qui concerne les procédures de contrôle officiels des denrées alimentaires importées sur le marché de l’UE.

‘’Depuis 2002, on a remis en place un nouveau système de règlement, notamment le paquet hygiène. Chaque quatre ou cinq ans, on essaie de l’améliorer avec le retour d’expérience dans l’UE et dans les pays tiers qui exportent vers l’UE’’, a-t-il dit.

Selon lui, l’UE a aussi réglementé les conditions de production allant de la table à l’étable. ‘’On prend en charge, les aspects hygiéniques à l’intérieur des fermes’’, signale M. Le Gosles.

Dans le domaine maritime, le paquet hygiène prend aussi en compte les normes minimales et optimales d’hygiène à l’intérieur des bateaux pour que les produits halieutiques soient de bonne qualité sur toute la filière.

L’UE a aussi émis de nouveaux critères microbiologiques qui ont été revus. Il en est de même des résidus. ‘’Ce que nous demandons, c’est que les conditions sanitaires des exportateurs soient au moins équivalentes à celles que nous imposons à nos propres producteurs’’, a indiqué M. Le Gosles pour qui, il n’y a aucune discrimination par rapport à la production des pays africains.

Durant le séminaire régional de cinq jours, il sera question aussi d’aborder le problème de l’aflatoxine qui affecte certains produits végétaux. Selon M. Le Gosles ce sont les conditions de stockage de ces produits qui amènent ce phénomène.

‘’L’UE, a-t-il relevé, ne peut pas rester muette sur cela. C’est pourquoi des programmes sont développés sur l’Afrique pour arriver à faire la prévention sur le stockage et le transport de ces produits afin d’éviter la contamination’’.



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