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L’Indépendant N° 3489 du 29/4/2014

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Affaire des bérets rouges disparus : «Le patriote Karembé, espoir des victimes des exactions»
Publié le mardi 29 avril 2014  |  L’Indépendant


© Autre presse par DR
Yaya Karembé, juge d’instruction au Pôle économique et financier du Tribunal de Première instance de la Commune III du District de Bamako et Juge d’instruction au Tribunal militaire


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L’Imperturbable juge Karembé prendra toutes les mesures utiles à la manifestation de la vérité dans l’affaire des bérets rouges disparus. C’est la preuve, sans nul doute, de l’indépendance de la justice, qui est un pilier important de la démocratie et un signe de la bonne gouvernance.

Le secteur judiciaire est un chantier prioritaire sans lequel toute gouvernance est vouée à l’échec. Ce secteur a besoin de magistrats intègres, compétents et honnêtes afin de lui permettre d’assurer efficacement son rôle constitutionnel de consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Il y a des magistrats maliens intègres et impartiaux dans l’exercice de leur fonction comme Yaya Karembé. Imperturbable, ce dernier travaille pour la manifestation de la vérité dans la disparition de vaillants soldats de notre pays. Et cela démontre que la justice est indépendante au Mali. Espoir de tout un peuple en général et des familles des victimes en particulier, Karembé est plus que jamais déterminé à assurer le respect du droit pour tous et punir les infractions à la loi, afin de promouvoir la démocratie et les libertés fondamentales.

Un juge d’instruction, dans un Etat de droit, comme le nôtre, est doté de larges pouvoirs lui permettant d’œuvrer, en toute impartialité, à la manifestation de la vérité. Il peut délivrer des mandats de recherche, de comparution, d’amener et d’arrêt. Il a le droit de procéder à l’audition des témoins, aux interrogatoires des personnes mises en examen et aux confrontations. Il peut aussi ordonner le contrôle judiciaire et examiner la mise en liberté. A l’issue de l’instruction, il peut prendre, en toute liberté, une ordonnance de renvoi de l’affaire devant la juridiction de jugement s’il estime qu’il existe à l’encontre des mis en cause des charges suffisantes. Dans le cas contraire, il peut rendre une ordonnance de non- lieu. Le patriote Karembé, qui a fait preuve de courage et de détermination, vient de requalifier, en toute indépendance, les charges contre Amadou Haya Sanogo, dans l’affaire de la disparition des bérets rouges, après son audition sur le fond du dossier. Il ne s’agit plus de » complicité d’enlèvement » mais de » complicité d’assassinat « . Et si on réfère au code pénal malien l’ex-putschiste risque la peine capitale.

Pour promouvoir la paix et la cohésion sociale, le juge Karembé fera la lumière sur le règne des soldats de « la République de Kati « . Des » roitelets « , comme Yamoussa Camara, avaient du mépris manifeste à l’endroit des autorités politiques. » Pour construire une armée légaliste et républicaine, le politique doit s’interdire d’interférer dans les questions militaires « , avait affirmé l’ancien ministre de la Défense. Cependant, nous estimons qu’une armée légaliste et républicaine est un instrument au service de l’homme politique. Homme politique, le président de la République, chef de l’Etat, est le chef suprême des armées. Et le gouvernement dispose de l’administration et de la force armée afin de déterminer et de conduire la politique de la Nation.

On ne peut pas aussi comprendre pourquoi Diamou Kéïta, proche de Sanogo, n’a pas encore montré les lieux de détention des » mercenaires « qu’il avait présentés à la télévision nationale. L’ex-capitaine de Kati, auteur du coup d’Etat de mars 2012, qui a précipité la chute des régions du nord du Mali, et ses ex-compagnons n’ont pas pensé à l’évolution de l’histoire.
La justice, en tant qu’institution de l’Etat, a pour mission de protéger les citoyens et de sanctionner les comportements antirépublicains. Les maliens font confiance à Yaya Karembé dans sa quête de la vérité pour que de tels actes ignobles ne se reproduisent plus.

Moussa DANIOKO, depuis Libreville

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