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Mali: le train de la réconciliation enfin en marche?
Publié le mardi 29 avril 2014  |  L'observateur paalga


© aBamako.com par Casset
Visite de IBK à la présidence et à l`Assemblée nationale du Sénégal
Dakar, le 14 avril 2014 au palais présidentiel du Sénégal. Son Excellence monsieur Ibrahim Boubacar KEITA a été reçu ce matin par son homologue, Macky SALL du Senegal; il s`est rendu ensuite, à l`Assemblée nationale pour rencontrer les députés sénégalais.


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“Sur instructions du Président de la République du Mali, soucieux de faire la paix, nous avons élaboré un plan pour que le dialogue et les négociations reprennent entre tous les fils du Mali”. Ainsi, le ton a été donné par le ministre de la Réconciliation nationale. Après un long silence ponctué par les nombreuses piqures de rappel de l’ONU et de la communauté internationale, Bamako consent enfin à renouer le dialogue avec son septentrion.

Il faut dire, en effet, que depuis l’accord du 18 juin 2013 les négociations entre le gouvernement et les groupes rebelles touareg sont au point mort. Et pour faire repartir la mécanique, un négociateur a été désigné en la personne de l’ancien Premier ministre Modibo Kéita. C’est lui qui, en tandem avec le ministre de la Réconciliation nationale, devra très bientôt parcourir la sous-région pour y rencontrer les chefs des différents groupes rebelles et leur transmettre l’invitation de Bamako. Alors en quoi consiste-t-elle ?

Selon le plan, ils devront dans un premier temps se rencontrer à Tamanrasset dans le sud algérien dans le cadre d’un huis clos censé dégager une position commune. Dans le même temps, la capitale malienne accueillera pour sa part les représentants de la société civile et le gouvernement. Si tout se passe bien, les négociations proprement dites devraient débuter dans deux mois.

Reste à savoir si la machine laissée à l’abandon depuis bientôt un an est enfin partie, car si les plus optimistes parlent de relance, pour d’autres et pas des moindres, c’est un bien grand mot, car ce moteur-là n’a jamais vraiment démarré, grippé qu’il est par les malfaçons, les défectuosités. Bien sûr, il y a eu quelques tentatives aux fortunes diverses. Mais cette fois, il faut croire qu’avec l’appui et les demandes pressantes de ses partenaires, Bamako relancera pour de bon un processus qui n’aurait jamais dû marquer le pas.

Ainsi, comme l’a affirmé le représentant de l’ONU au Mali, « le train de la paix est parti. On ne peut plus faire marche arrière ». Il faudra bien sûr compter avec les inévitables obstacles à tout round de négociations : des groupes et des communautés arc-boutés à leurs propres intérêts, des escarmouches et des revers diplomatiques. Espérons que dans un premier temps la rencontre de Tamanrasset, si elle parvient à se tenir, permettra à la rébellion d’accorder ses violons afin que les négociations proprement dites puissent enfin reprendre. Mais il faut bien l’avouer, à ce stade du processus rien n’est joué.

H. Marie Ouédraogo

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