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Politique générale du gouvernement : Trois défis majeurs à relever dans le secteur de la santé !
Publié le vendredi 2 mai 2014  |  Le Débat




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En présentant la Déclaration de politique générale du gouvernement devant le Parlement national le mardi dernier, le Premier ministre Moussa Mara a souligné la nécessité de relever trois défis majeurs dans le secteur de la santé dont la modernisation des équipements et des infrastructures sanitaires, l’intensification de la lutte contre la maladie et le financement adéquat de la santé des Maliennes et des Maliens.

Selon le Premier ministre Moussa Mara, les problèmes de santé dans notre pays demeurent toujours préoccupants pour la grande majorité des Maliens, malgré les résultats importants atteints dans la mise en œuvre du Programme de développement sanitaire et social (Prodess).

«Les indicateurs sanitaires montrent une nette amélioration de la santé maternelle, néonatale et infanto-juvénile, une progression de la couverture et de l’accessibilité des populations aux centres de santé communautaires fonctionnels, une expansion de la qualité des soins grâce à la construction et à la modernisation des établissements sanitaires hospitaliers et à l’intensification de la lutte contre la maladie, notamment le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose, entre autres, a expliqué le Premier ministre. Cependant, poursuit-il, trois défis majeurs restent à relever.

Le premier défi, selon lui, est la modernisation des équipements et des infrastructures techniques. A ce niveau, le Premier ministre explique que l’ambition du gouvernement est de relever le niveau de la qualité des soins de santé, d’amorcer graduellement la gestion des maladies de la transition épidémiologique au sein de nos formations sanitaires de référence et de garantir à chaque usager, à chaque malade, un accueil humain, digne et de qualité au sein des hôpitaux du Mali. C’est pourquoi, poursuit le chef du gouvernement, l’Etat va déployer des efforts exceptionnels pour la remise à niveau (en matériels, en personnels et en ressources financières) des formations sanitaires ayant subi des dégradations pendant l’occupation. Tous les plateaux techniques médico-chirurgicaux et de biologie-cliniques des hôpitaux seront renforcés et adaptés aux exigences des standards de l’Organisation mondiale de la santé.

Le second défi, à en croire le Premier ministre, est l’intensification de la lutte contre la maladie, grâce au renforcement des programmes nationaux de santé publique, ayant un impact sur la santé des populations vulnérables, en particulier de la mère et l’enfant. Le gouvernement, affirme-t-il, améliorera la santé de la mère et de l’enfant, en soutenant toujours la gratuité de la césarienne, du traitement du paludisme aigu chez l’enfant, de l’accès gratuit aux médicaments pour la prise en charge du Sida, du cancer du sein, des moyens de contraception et de planification familiale, de la vaccination de routine contre les maladies de l’enfant et celles émergentes de la mère.

«En plus, le Gouvernement assurera bientôt la gratuité d’un examen mammographique annuel pour toutes les femmes enrôlées dans une campagne de prévention, en plus du test systématique de dépistage du cancer du col de l’utérus», a promis le Premier ministre qui ajoute qu’une attention particulière sera accordée à la formation du personnel sanitaire.

Le troisième défi, selon Moussa Mara, est le financement adéquat de la santé des Maliennes et des Maliens. Sur ce point, le chef du gouvernement explique que la part relative de l’accroissement du budget récurrent de l’Etat pour couvrir les dépenses de santé, sera améliorée. Aussi, souligne-t-il, l’Etat utilisera toutes les modalités pour faciliter l’accès aux soins de santé.

«L’Assurance maladie obligatoire (Amo), en marche déjà pour les travailleurs en activité des secteurs public et privé et les travailleurs à la retraite, ainsi que leurs ayants droits, sera renforcée et complétée par des mécanismes comme les systèmes de mutualité, le système de tiers payant pour les enfants malades, les contrats de prestations subventionnées dans le cadre d’un tarif unique pour les populations défavorisées et l’accélération de l’extension de l’aide médicale pour les populations indigentes», a soutenu M. Mara. Ce, avant de préciser : «Nous allons engager la phase de l’assurance médicale relative aux professions libérales et aux entrepreneurs individuels, en adaptant le concept à leurs activités pour que la majeure partie des acteurs économiques bénéficient d’une couverture contre les maladies. La promesse du président d’une couverture maladie universelle des Maliens, sera réalisée par étapes sur l’ensemble du mandat» a-t-il martelé.

À cet égard, a fait savoir Moussa Mara, le gouvernement engagera des stratégies de dialogue et de concertation sur l’amélioration urgente des conditions d’hygiène et du cadre de vie pour tous, dépourvu de périls infectieux de tout genre. «Toutes les politiques urbaines qui touchent la famille, les collectivités, l’individu, les milieux dont l’école, le mode de vie dont l’alimentation, les us et coutumes, seront accompagnées par des stratégies volontaristes de promotion de l’hygiène à tous les niveaux», a aussi promis le Premier ministre.

C’est un changement qualitatif de cap, afin de rendre l’environnement du citoyen sain, agréable et dépourvu de périls infectieux qui impactent sur la santé. «La santé de tous dépend de l’hygiène à tous les niveaux», a conclu Moussa Mara.

Zakariyaou Fomba

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