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Le projet Moussa Mara en 12 points
Publié le dimanche 4 mai 2014  |  Financial Afrik


© aBamako.com par mouhamar
Déclaration de politique Générale du Premier Ministre
Bamako, le 29 avril 2014. Assemblée Nationale. Le premier ministre Moussa MARA a présenté ce matin sa Déclaration de politique Générale du Premier Ministre.


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Nommé premier ministre à la faveur du dernier remaniement, Moussa Mara, 38 ans, incarne la timide transition des générations dans un pays où le droit d’aînesse règne sans partage. Parviendra-il à bousculer les mentalités et à consolider une paix fragile dans un territoire où le morcellement de facto menace de se transformer en césure à la soudanaise? Réponses à travers ce précis tiré de sa déclaration de politique générale faite le mardi 29 avril devant les députés maliens.

1-Le plan “Mali émergent”. Ce concept du président IBK qui couvre la période 2013-2018 est revenu souvent dans le discours de Moussa Mara sans beaucoup de précisions sur les leviers qu’il compte solliciter.

2-Une institution militaire sous l’autorité politique. Restauration de la discipline dans les casernes. Loi de programmation militaire et loi de programmation de la sécurité, adoption d’un cadre d’organisation des secours (ORSEC). Lutte contre le trafic illicite. Le Mali consacrera 4% de son budget, soit 240 milliards de FCFA à l’armée contre 175 milliards avant la grande débâcle. En ce moment, 83 000 hommes et 1 000 véhicules sont dans le Nord.

3-L’année 2014 est dédiée à la lutte contre la corruption. Au programme, revalorisation des salaires et adoption du projet de loi contre l’enrichissement illicite. L’avant projet est sur la table de travail du président IBK. La CENTIF (cellule nationale de traitement des informations financières) sera renforcée. Recensement biométrique en 2015 pour faciliter la traçabilité. Déclaration de patrimoine des responsables politiques. Augmentation des tribunaux de commerce. Renforcement des moyens de la justice.

4-Décentralisation par la régionalisation. Plans triennaux de transferts de compétences et de ressources. Suppression des cercles et augmentation des régions. Conciliation du pays officiel avec le pays réel selon les termes du premier ministre qui n’a pas employé le terme “Touareg” dans son discours.

5-Administration permanente de gestion des élections pour limiter les coûts des scrutins. Remplacer les charges variables par des charges fixes? En bon comptable, le premier ministre en a saisi l’importance.

6-Edification de grands groupes de presse à capitaux privés. Régulation et auto-régulation.
7-Réconciliation nationale de concert avec les médiateurs Blaise Compaoré du Burkina Faso et Goodluck Jonathan du Nigeria. Distinction nette entre les irrédentistes et les trafiquants et terroristes. Association des groupes rebelles et des légitimités aux négociations. 110 milliards pour réparer le Nord et ramener les 300 000 déplacés.

8-Education. Inversion de la tendance actuelle: 20% de scientifiques pour 80% de littéraires. 40% des ressources publiques sont affectées à l’éducation.

9-Croissance du PIB. Le PM veut faire plus que les 4% enregistrés entre 2000 et 2011 et arriver à un minimum de 7%, bascule vers l’émergence et la réduction de la pauvreté qui affecte 42% des maliens. Leviers: augmentation de la pression fiscale (14,7% contre une moyenne de 17%) apparemment préférée à l’élargissement de l’assiette fiscale. Enjeu, 200 milliards de revenus supplémentaires d’ici 2018. Le PM fixe l’objectif du taux de croissance à 6,5% en 2014 et idem pour 2015. A la clé, 200 000 emplois d’ici 2018.

10-Dette intérieure. Le PM s’engage à apurer une bonne partie des 66 milliards dus aux agents économiques sans préciser de montant, qui sera fixé en fonction des disponibilités. La chaîne de paiement sera assainie, “Inchallah”, comme l’a dit le PM.

11- Infrastructures. Entretien de 14 500 km par an. Construction ou réhabilitation de 1 400 km de route par an. Réduire le déficit électrique (111 MW en 2013). Porter de 60 à 80% le taux de maliens ayant accès à l’eau potable. Appel aux investisseurs sociaux pour résorber le déficit du logement au Mali (400 000 unités). Réalisation du programme présidentiel de logements sociaux, soit 50 000 logements suivant le modèle PPP.

12-Agriculture: Passer de 450 000 tonnes de coton à 800 000 en 2018. 70 000 tonnes de viande en 2018. Constitution d’un stock de sécurité alimentaire (38 000 tonnes déjà). Côtés moyens, 9,6% du budget de l’Etat orienté vers l’agriculture. Ce ratio passera à 15%.

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