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L’Essor N° 17668 du 5/5/2014

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Lutte contre la poliomyélite : La traque du polio virus sauvage continue
Publié le lundi 5 mai 2014  |  L’Essor




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Plus de 29 580 vaccinateurs seront déployés sur le terrain pour administrer des doses de vaccin antipoliomyélitique à 7,1 millions d’enfants de 0 à 5 ans dans notre pays

Les pays africains, notamment ceux de la région ouest-africaine (y compris le Nigeria qui reste une menace de ré-contamination pour les autres), déploient de gros efforts pour interrompre la circulation du polio virus sauvage. Ils organisent chacun, la Semaine africaine de vaccination (SAVAC), avec le concours des partenaires techniques et financiers pour renforcer les acquis des programmes élargis de vaccination (PEV) de routine.

La semaine qui s’achève aujourd’hui, est couplée au premier passage des Journées nationales de vaccination (JNV) dans toutes les régions du pays. La question a fait l’objet d’une conférence de presse organisée jeudi dernier par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), à la représentation de l’OMS.

La conférence était animée par le président du Comité de pilotage des JNV, El hadj Sidi Konaké, la directrice nationale de la santé, le Dr Binta Keïta, un représentant de l’Unicef, Georges Fom Ameh, une représentante de l’OMS/équipe inter pays Afrique de l’ouest, Mme Guegma Karidja. Le directeur national adjoint de la direction nationale de la santé, le Dr Nouhoun Koné, et le chef de la section immunisation à la direction nationale de la santé, le Dr Aguissa Maïga, figuraient aussi parmi les conférenciers.

Au cours de cette Semaine africaine de vaccination, 29 580 vaccinateurs sont déployés sur le terrain pour administrer des doses de vaccin polio oral (VPO) à un peu plus de 7,1 millions d’enfants de la tranche d’âge de 0 à 5 ans. Même à ceux déjà vaccinés contre la poliomyélite, une grave maladie invalidante. Notre pays a accomplis de gros efforts dans la vaccination des enfants cibles de la poliomyélite et dans la surveillance des paralysies flasques aigües. Ces actions qui ont permis d’immuniser les enfants contre la poliomyélite donc d’arrêter la transmission du polio virus sauvage, ont valu à notre pays d’être déclaré libre de poliomyélite depuis quelques années.

Le Dr Binta Keïta a rappelé que la semaine de vaccination vise à améliorer la couverture vaccinale dans les districts sanitaires les moins performants dans le PEV de routine. Elle a aussi souligné que l’Etat et ses partenaires mobilisent plus de 1,4 milliard Fcfa pour réussir ces activités de vaccination.

Pour Georges Fom Ameh de l’Unicef, la situation de certains pays constitue une menace de ré-infestation pour les autres pays dont le Mali. Il a jugé que ce n’était pas le moment de lâcher prise, même s’il n’y a pas eu de cas de poliomyélite dans notre pays depuis 3 ans (le dernier cas de polio virus sauvage remonte en juin 2011). Et Gorges Fom Ameh de prévenir qu’un enfant non vacciné constitue un danger.

Le Dr Aguissa Maïga a expliqué que le VPO seul est administré dans toutes les régions à l’exception de Kidal. Dans cette localité, la vitamine A et les médicaments contre les vers intestinaux sont associés au VPO. Le directeur national adjoint a, lui aussi, rappelé la nécessité de ne jamais baisser la garde. Même au plus fort de la crise les activités de vaccination ont continué mêmes si elles ont souffert, a-t-il témoigné.

Notre pays a accompli de gros efforts de communication pour vaincre les réticences liées aux Journées nationales de vaccination. Le président du Comité de pilotage de ces JNV a souligné les avancées enregistrées dans la lutte contre les préjugés sur la vaccination. Il a aussi estimé qu’il y aura toujours des réticences parce que c’est une question de mentalité d’où la nécessité de poursuivre les efforts de sensibilisation.

Les différents conférenciers ont apporté des éléments de réponses aux différentes préoccupations exprimées par les confrères. Ils ont réitéré l’utilité de la vaccination qui permet de préserver les enfants de 0 à 5 ans contre les maladies évitables, justement par la vaccination

B. DOUMBIA

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