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L’Essor N° 17668 du 5/5/2014

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Economie numérique:Que d’enjeux
Publié le lundi 5 mai 2014  |  L’Essor




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Elle peut être définie comme l’ensemble des activités économiques créatrices de valeurs et d’emplois et qui sont liées au numérique. L’émergence et le développement fulgurant des technologies de l’information et de la communication, ainsi que leur immixtion dans tous les secteurs d’activités, sont le fruit d’un long processus qui a revêtu plusieurs formes et contribué progressivement à imprimer une nouvelle trajectoire à l’économie mondiale qui aboutit, de nos jours, à ce qui est convenu d’appeler «économie numérique».

Par définition, le numérique regroupe les technologies de l’information et de la communication ainsi que l’ensemble des techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations telles que par exemple les télécommunications, internet ou l’informatique. Le secteur du numérique désigne le secteur d’activité économique relatif aux technologies de l’Information et de la communication et à la production et à la vente de produits et services numériques.

La juxtaposition des mots économie et numérique fait référence à une « économie des nombres ». Cette vision mathématique plus restrictive que la notion d’« économie informatique », semble prioriser les nombres sur les autres types d’informations. Souvent le terme économie numérique renvoie d’une manière réductrice au commerce électronique laissant de côté d’autres composantes telles que les services, les infrastructures et la technologie sous-jacente.

Plus précisément, le terme devrait renvoyer aux télécommunications, à l’audiovisuel, aux logiciels, réseaux et services informatiques, services et contenus en ligne. Le terme économie numérique est la conjonction de deux termes polysémiques en ce sens que chacun des deux peut revêtir plusieurs significations selon les préoccupations du spécialiste qui y jette son regard (pour l’économie) ou le domaine d’application (pour le numérique). Il renvoie par conséquent à des réalités différentes (NTIC, commerce électronique ou e-commerce, commerce mobile ou m-commerce, économie électronique, nouvelle économie, etc.), qu’il tente d’englober dans une seule et même sémantique.

Toutefois, l’on peut s’accorder de manière consensuelle et minimaliste sur le fait que l’économie numérique peut être définie comme l’ensemble des activités économiques créatrices de valeurs et d’emplois et qui sont liées au numérique : du latin numerus ou nombre, qui renvoie, techniquement, à toute représentation de l’information par un nombre fini de valeurs discrètes.

Le mariage des deux concepts (économie et numérique) désigne ainsi le secteur d’activité économique relatif aux technologies de l’information et de la communication notamment à la production et la vente de biens, services et contenus numériques.

Il englobe, au-delà des concepts réducteurs énumérés plus haut (e-commerce, m-commerce, nouvelle économie, etc.), les services de télécommunications, l’audiovisuel, l’industrie du software, les réseaux informatiques, les équipements informatiques et télécoms, les services d’ingénierie informatique, les services et contenus en ligne, etc. Cette nouvelle économie dite numérique est aujourd’hui au cœur de la croissance et de la compétitivité des nations et des entreprises à l’échelle planétaire.

Longtemps restée spécifique, elle est devenue le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale avec un taux de croissance double de celui de l’économie classique dans la plupart des pays développés. Elle est le principal facteur de gain de compétitivité pour les économies de ces pays et représente désormais près de 30% de la croissance mondiale. Le marché du numérique a enregistré une progression mondiale de 4,3% en 2011 pour s’établir à 3070 milliards d’euros en valeur, a indiqué l’Institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe (Idate).



transformer le processus de production. L’économie numérique a remis en cause et transformé en profondeur les processus de production, de distribution, de vente et de consommation des biens et services. Son expansion est l’usufruit d’un long processus de transformation économique et sociale globale, qui s’affirme chaque jour un peu plus.

La conséquence immédiate en est un bouleversement radical dans les modes de vie et de communication, les usages professionnels, les habitudes de consommation des Etats et de leurs citoyens. De nouveaux besoins, suscités par une offre de plus en plus agressive, subliminale et diversifiée, sont ainsi nés dans des domaines aussi variés que la santé (télémédecine), l’éducation (e-learning), l’énergie et l’environnement, la culture (contenus numériques), le commerce (e-commerce) les médias et les loisirs (site web, blogs, tweet, etc.), la sécurité, la défense (réseaux fermés de télécommunication), les transports, les administrations et le secteur public (e-administration, open data), les services (e-services), les modes de production et l’industrie, l’informatisation et le management des entreprises (ERP, e-management).

Comme on le voit, en trois décennies, les nouvelles technologies se sont progressivement incrustées au cœur des métiers créant ainsi de nouveaux secteurs, métiers, produits et services supportant le processus de numérisation de l’économie. Autrement dit la transformation des informations utilisées ou fournies en informations numériques constitue autant d’opportunités qui s’offrent à tous les acteurs de l’économie mondiale et leur permet de conquérir les marchés clés du futur et de répondre ainsi adéquatement aux grands défis qui se posent dans la redéfinition des principes du commerce international, pour l’avènement d’un nouvel ordre économique mondial.

Cette « nouvelle économie » exige des acteurs économiques (Etat, entreprises et autres usagers) une nouvelle manière de « faire des affaires et créer de la valeur » pour laquelle Internet et ses outils et services sont à la fois le vecteur et le symbole.

Notre pays est depuis, un certain temps lancé dans l’économie numérique à travers notamment les deux opérateurs de téléphonie mobile, « Orange » et Soltelma-Malitel qui proposent des services bancaires notamment des opérations financières : dépôt, retrait, transfert d’argent, paiement de facture et achat de crédit à travers le mobile. Chez Orange, l’initiative est baptisée « Organe Money » tandis que chez Sotelma-Malitel c’est « MobiCash ». Le lien : http://www.expat-blog.com/fr/entreprises/afrique/mali/ propose un annuaire des entreprises au Mali qui offrent des services et produits en ligne.

Le visiteur de ce site web peut ainsi accéder à de multiples services en lignes dans, notamment, les domaines de l’alimentation, l’artisanat, les assurances, la beauté et le bien-être, la construction et rénovation. Les activités dans l’éducation, la santé, les services bancaires et services de sécurité les loisirs et le tourisme sont également proposées.

Pour Baba Konaté du département de l’Economie numérique au Mali, « du point de vue général des spécialistes, l’économie numérique est assimilée aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Selon certains, le secteur des TIC regroupe les entreprises qui produisent des biens et services supportant le processus de numérisation de l’économie, c’est-à-dire la transformation des informations utilisées ou fournies en informations numériques ». Pour notre interlocuteur, l’économie numérique ne se limite pas à un secteur d’activité en particulier. Elle couvre l’ensemble des secteurs qui s’appuient sur les TIC, producteurs et utilisateurs. Il s’agit notamment des entreprises dont l’existence est liée à l’émergence des TIC (services en ligne, jeux vidéo, e-commerce, médias et contenus en ligne…) et les entreprises qui utilisent les TIC dans leurs activités et gagnent en productivité grâce à elles (banques, assurances, automobile, aéronautique, distribution, administration et tourisme…).

Les particuliers et les ménages utilisent les TIC dans leurs activités quotidiennes, pour les loisirs, la culture, la santé, l’éducation, la banque, les réseaux sociaux.

Du point de vue de Baba Konaté, le rôle du ministère est d’accompagner progressivement le développement et la démocratisation de l’Internet haut débit, la réduction drastique de la fracture numérique, et la production de contenus numériques notamment des logiciels adaptés aux différents secteurs de développement.

Pour lui, le département a également pour mission de résoudre le problème de la nécessaire protection de la propriété intellectuelle contre les utilisations illicites de ces outils technologiques tout en favorisant la formation et l’initiation d’un grand nombre de Maliens dans le domaine précis.

S. TANGARA

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TRUCS ET ASTUCES

Android / Désinstaller à distance une appli d’un mobile

Votre fils passe des heures à jouer à Temple Run au lieu de faire ses devoirs ? Supprimez l’appli de son téléphone … même sans l’avoir sous la main. Il suffit, pour cela, que son mobile et le vôtre, tous les deux sous Android, soient connectés au même compte Google. Sur votre PC, lancez votre navigateur et ouvrez une session Gmail. Dans la rangée supérieure de l’écran cliquez sur Play (à droite de Recherche, Images …).

Cliquez alors sur Mes applis Android, puis sélectionnez dans la liste le mobile de votre enfant. La liste des appli qu’il a installées s’affiche alors (elle tient peut-être sur plusieurs écrans, faites-les défiler en cliquant sur les petits carrés gris placés en dessous). Dès que vous avez localisé l’appli, cliquez sur la petite corbeille placée à sa droite et faites Désinstaller. Bien sûr, rien n’empêchera votre enfant de la télécharger de nouveau. A vous d’être vigilant…

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