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Le Républicain N° 4849 du 2/5/2014

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Avion présidentiel : le « show parlementaire de Mara » fait des vagues
Publié le mardi 6 mai 2014  |  Le Républicain




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Au-delà de la variation des propos, selon qu’il s’agisse du président IBK ou du Premier ministre Moussa Mara, il y a lieu de croire, au vu de certains témoignages publiés dans la presse, qu’il y a une vraie cabale, une collusion, le tout dans un emballage de mensonge d’Etat, pour valider un acte de haute trahison. Car à quel crime équivaudrait l’engagement de 20 milliards, sans consultation de la représentation nationale, extorqués à un pays convalescent, affaibli par une crise qui a nécessité que le monde entier vienne à son chevet.

Dans sa parution du 5 Mai 2014, notre confrère l’Indépendant apporte un cinglant démenti au propos du Premier ministre Moussa Mara devant la l’Assemblée nationale. Ce revers vient du témoignage d’une source proche du dossier et qui dément les allégations de Moussa Mara. Alors que le Premier ministre a justifié l’acquisition d’un nouvel avion par le fait que celui qu’utilisaient ATT, puis Dioncounda Traoré sous la transition, n’était valide « ni sur le plan juridique ni sur le plan technique », la source proche du dossier, indignée par les propos du Premier ministre indique le contraire. « L’avion a volé douze ans d’affilée. Dix sous ATT, deux ou presque sous la transition. Pas une seule fois il n’a fait l’objet d’un refus d’atterrissage dans un aéroport en Afrique, en Asie, en Europe ou en Amérique (Canada) pour cause d’insuffisance juridique.

On ne lui connait pas non plus une défaillance technique qui aurait mis en danger la vie d’ATT, de Dioncounda, de Cheick Modibo Diarra ou de Diango Cissoko. Son certificat de fiabilité court jusqu’en 2015 au moins », selon cette source qui a parlé à L’Indépendant. D’autres motivations inavouables auraient donc prévalu, pour le Premier ministre. « Pour le reste, ajoute notre source, le dossier de l’avion en question est déposé à l’état-major de l’armée de l’air. Moussa Mara n’a pas dû chercher de ce côté avant de se livrer à son show parlementaire qui n’avait qu’une apparence de cohésion », écrit notre confrère.

Ainsi après le show parlementaire du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, le navire qu’on croyait arriver au Caire reprend le large, car y aurait-il encore à redire sur la marchandise. Place aux interrogations et aux envolées de désapprobation des citoyens maliens qui veulent savoir la vérité et toute la vérité, surtout à l’heure de la transparence et la bonne gouvernance, afin que le pays ne replonge plus dans le marasme. On s’interroge sur la provenance du fonds qui servira à acheter cet avion.

En mettant de côté les avantages et les inconvénients d’un nouvel avion présidentiel, peut-on justifier un tel achat avec la crise actuelle, sans tomber dans le ridicule. Mais semble-t-il, il ne tue plus. Et puis, même avec une caisse de résonance en réserve, peut-on, en bon démocrate compter sur le collectif budgétaire pour de telle dépense extrabudgétaire, assortie d’un commerce juteux de gré à gré ? Le premier ministre veut-il nous faire croire que le président de la République a un accès illimité et absolu au Trésor Malien? Peut-on appeler un tel système, la bonne gouvernance dans un Etat de type Républicain? Ou alors qu’on nous dise dans quel régime sommes-nous ?

B. Daou

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