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Son Excellence Cheaka TOURE : « La junte a dissous la constitution lors du coup d’Etat, ce qui signifie qu’il n’y a pas d’Etat ; alors la CEDEAO n’a pas conféré et ne peut pas conférer le statut d’un chef d’Etat à Amadou Haya SANOGO»
Publié le mercredi 7 mai 2014  |  aBamako.com


© aBamako.com par mouhamar
Atelier de Réflexion rétrospective sur l`architecture de paix et de sécurité de la CEDEAO
Bamako, le 06 mai 2014. Maison de la presse. La CEDEAO en rapport avec la presse a organisé un Atelier de Réflexion pour évaluer le parcours rétrospectif sur dans le retour de l`ordre constitutionnel au Mali.


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La CEDEAO en rapport avec les médias nationaux et internationaux a organisé un atelier de Réflexion pour évaluer son parcours rétrospectif dans le retour de l’ordre constitutionnel au Mali. Cet atelier a eu lieu ce mardi 06 mai, à la maison de la presse de Bamako ; en présence des représentants de l’Union Africaine, du gouvernement et de la présidence de la République, des anciennes personnalités du bureau parlementaire de la CEDEAO ainsi que des journalistes.

L’architecture de sécurité et de paix dans l’espace CEDEAO repose sur le « mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité », créé par le protocole y relatif adopté le 10 décembre 1999 a Lomé.

Ce mécanisme a pour objectifs d’assurer : la prévention, la gestion et le règlement des conflits internes ainsi que des conflits inter-Etats ; le renforcement de la coopération dans les domaines de prévention des conflits, de l’alerte précoce, des opérations de maintien de la paix, de lutte contre la criminalité transfrontalière, le terrorisme international, la prolifération des armes légères, et les mines anti-personnelles, etc.

La CEDEAO intervient dans un Etat membre, en cas d’agression ou de menace de tel conflit ; en cas de conflit interne pouvant menacer du déclenchement d’un désastre humanitaire, mais aussi la paix et la sécurité dans la sous-régions ; en cas de renversement ou tentative de renversement d’un gouvernement démocratiquement élu, comme le cas du Mali.

Depuis janvier 2011, la CEDEAO, après avoir reçu une alerte précoce sur le nord du Mali (précisément a Aguel Hoc) ; pouvant impacter sur la stabilité et la santé démocratique du pays ; la communauté a dépêché une délégation en charge de sécurité a Bamako pour soumettre son adhésion dans la prévention d’éventuel conflits armé. « Le Mali n’étant pas favorable à cette décision, a décidé de prendre son sort en mains. » a dit dans son exposé, Son Excellence Cheaka TOURE, représentant spécial de la CEDEAO au Mali. Pour lui cette action consistait à aider le Mali dans la prévention militaire de la crise sécuritaire dont le pays est confronté aujourd’hui.

La CEDEAO et le retour de l’ordre constitutionnel normale au Mali

Le 21 mars 2012, nous voilà au cœur du renversement d’un gouvernement démocratiquement élu d’un Etat membre de la CEDEAO. Cette phase de gestion et de règlement de conflit fut un réel casse-tête pour les Etats membres de l’Espace.

Faut-il lancer la médiation dans un premier temps pour éventuelle solution ?

Les chefs d’Etats de la CEDEAO dans le ciel malien, n’obtinrent pas l’autorisation de la junte de fouler le sol malien, pour médiation. Pour Son excellence TOURE, cet acte est qualifiable d’attentats contre les Chefs d’Etats de l’Espace, nécessitant les sanctions économique et politique contre le Mali. « L’étau se serre et se resserre autour de la junte » ; le capitaine Amadou Haya SANOGO, chef de la junte déclara, enfin le retour de l’ordre constitutionnel normal. D’ou le choix du Premier ministre, Cheick Modibo DIARRA et le président par intérim, Dioncounda TRAORE pour la gestion temporaire du pays. « La tension au sud du pays et le nord se déstabilise davantage par les groupes armés ». Grace à la requête du président de la république par intérim, la CEDEAO, étant dans son rôle de médiateur, fit appel à la communauté internationale pour l’accompagner dans la lutte contre les narco-trafiquants au nord du Mali.

Faut-il rappeler que sur 10 000, la CEDEAO a déployé 4000 hommes de forces africaines de la communauté pour la reconquête du nord du pays. « La communauté internationale, particulièrement la France ne serait intervenue sans l’appel de la CEDEAO », a indiqué Son Excellence Cheaka TOURE, représentant spécial de la CEDEAO au Mali. Selon lui, la CEDEAO a joué un rôle majeur dans le retour de l’ordre constitutionnel normal au Mali, à travers les élections (présidentielles et législatives).

Haya et le statut d’ancien président de la République du Mali

Pas d’amalgame quant à son excellence TOURE ; « La junte a dissous la constitution lors du coup d’Etat, ce qui signifie qu’il n’y a pas d’Etat ; alors la CEDEAO n’a pas conféré et ne peut pas conférer le statut d’un chef d’Etat à Amadou Haya SANOGO», a-il donné cette assurance, lors de son intervention.

Ibrahima Mouhamar DIA

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