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Rétablissement de la souveraineté du Mali : La « grande marche patriotique » pour Kidal, ce vendredi
Publié le mercredi 7 mai 2014  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par mouhamar
Marche de dénonciation de l’atteinte à la souveraineté du Mali
Bamako, le 27 décembre 2013. Le Collectif pour la Défense de la République a organisé une marche à travers les rues de Bamako pour dénoncer la politique française à Kidal


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Des centaines de Maliens vont manifester vendredi à Bamako, à l’appel du Collectif pour la défense de la République au Mali et ses partenaires pour mettre la « pression« sur le gouvernement à propos de la gestion de la crise à Kidal, fief de tout ce que le Mali compte comme groupes armés.

Plusieurs centaines de Maliens, selon les organisateurs, vont participer ce vendredi 9 mai, à Bamako à une grande marche pour interpeller les acteurs de la crise malienne afin que le Mali exerce pleinement sa souveraineté sur la région de Kidal. Le Collectif pour la défense de la République au Mali a invité plusieurs associations à constituer un « front uni » afin de faire une démonstration de force, après les marches des 27 novembre et décembre 2013.

Lors d’une assemblée générale, le lundi, au Carrefour des jeunes, qui a donné lieu à un communiqué de presse comportant trois revendications, plusieurs orateurs ont fustigé le gouvernement, lui reprochant d’être inactif dans les faits alors que les populations de Kidal souffrent dans leur âme, du fait du diktat imposé par les groupes armés du Nord.

« Nous n’allons jamais accepter que nos concitoyens de la région de Kidal soient la cible des hommes sans foi ni loi. Kidal doit être sous l’autorité des Maliens et non des groupuscules d’individus, qui d’ailleurs ne reconnaissent pas l’intégrité du Mali », a tranché le président Handicap-Mali, Djadja Traoré.

Et au porte-parole du Collectif, Mohamed Youssouf Bathily, de dire que face au silence inquiétant qui plane sur le dossier de Kidal, les Maliens sont décidés à interpeller les acteurs de la crise malienne sur la situation afin que le Mali exerce pleinement sa souveraineté sur la région de Kidal.

« Ce qu’il faut craindre est en passe d’arriver au Mali. Venues pour aider le Mali à recouvrer toute sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, les forces onusiennes et françaises ont tendance à devenir des forces d’interposition. Aujourd’hui, elles ressemblent à des forces d’interpositions entre l’armée malienne et les soldats des groupes armés. Après Konna, Dibaly, Gossi, Léré, Nampala, Niafunké, Goundam, Diré, Gourma-Rharous, Gao, Tombouctou, Bourem, Ansongo, Ménaka, Anéfis, l’armée malienne peine à prendre pied à Kidal et dans sa région. Comme si Kidal n’était plus en territoire malien, l’administration et les quelques éléments des forces de défense et de sécurité y sont confinés au gouvernorat, qui ressemble aujourd’hui plus à l’ambassade du Mali en Azawad », a-t-il fulminé.

Il a ajouté que si les autorités ont abdiqué, les citoyens maliens ont décidé de ne pas être complices de la partition du pays. « Bamako abritera le 9 mai 2014, à partir de 8 h 30, une grande marche qui partira de la place de la République pour prendre fin à la place de l’indépendance », a-t-il expliqué. Dénommée « grande marche patriotique », selon ses organisateurs, la manifestation vise à réclamer la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire.

« Cette marche interpellera l’ensemble des acteurs et partenaires de l’urgence à régler sans délai la question Kidal », a indiqué le porte-parole. Selon lui : « Sans Kidal libéré, pas de sécurité ni paix au Mali ». Pour cela, il a lancé une invitation à tous les Maliens et sympathisants du Mali à participer le vendredi 9 mai à 8 h à la grande marche qui suivra l’itinéraire suivant : Carrefour des jeunes, Bamako-Coura/Gondole et boulevard de l’Indépendance ».

La déclaration de Mara, un mépris

L’autre plat de résistance des organisateurs de la grande marche du vendredi a été la déclaration du Premier ministre sur la situation de Kidal. Selon les organisateurs, il y a bien un fiasco au sommet de l’Etat. Fraîchement élu en septembre, le président Ibrahim Boubacar Kéita a déclaré que tout est négociable sauf l’intégrité du territoire, l’autonomie et un statut particulier au Nord. Mais Mara a insisté sur la laïcité dans la déclaration.

« Chose qui signifie que les autorités sont prêtes à donner une autonomie aux rebelles du MNLA. Et si cela se fait, le gouvernement va trahir le peuple. Nous devons être informés sur les contours des discussions. Nous exigeons un éclaircissement. Pas d’autonomie ni statut il faut que le PM soit plus explicite. S’il nous arrive quelque chose, ce gouvernement est responsable devant le peuple », a dit le porte-parole du Collectif, Mohamed Youssouf Bathily.

Bréhima Sogoba

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