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Mali: le FMI demande des comptes sur l’avion d’IBK
Publié le mardi 13 mai 2014  |  RFI


© aBamako.com par A S
Christine Lagarde rencontre le président de la république SEM Ibrahim Boubacar KEITA
Bamako, le 09 janvier 2014. La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) a rendu visite au président de la république du Mali SEM Ibrahim Boubacar KEITA


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Au Mali, le nouvel avion présidentiel acheté par Ibrahim Boubacar Keïta continue de provoquer des remous. Un avion qui aurait coûté entre 17 et 20 milliards de francs CFA, selon que l’on pose la question au président IBK ou à son Premier ministre Moussa Mara.

Après l’opposition, après les députés de l’Assemblée nationale, c’est au tour du Fonds monétaire international de demander des comptes aux autorités maliennes. Et les programmes en cours en dépendent.

« Nous avons appris cet achat après coup, en lisant la presse ». Le représentant du FMI au Mali, Anton Op de Beke, est en colère. Son institution finance dans le pays un programme de facilité de crédit, représentant 20 milliards de francs CFA (environ 30 millions d’euros), sur trois ans. Lancé en décembre dernier avec un premier décaissement de 4,4 milliards de francs CFA (plus de 6 millions d’euros), ce programme prévoit des missions de contrôle régulières, pour que le FMI puisse s’assurer que les engagements pris par Bamako sont respectés. Notamment en termes de bonne gouvernance.

La première évaluation a eu lieu en mars dernier. Aucune information n’avait alors été donnée sur l’achat de ce nouvel avion présidentiel. Le prochain décaissement du FMI était initialement prévu pour juin, mais « des discussions sont en cours » avec les autorités maliennes, explique le chef du FMI à Bamako : « Nous leur posons des questions sur l’achat de cet avion, sur les procédures qui ont été suivies. Nous demandons aussi des explications sur un contrat d’armement passé avec le ministère de la Défense ». Un contrat qui s’élève à 108 milliards de francs CFA (plus de150 millions d’euros).

Au palais présidentiel de Koulouba, on ne souhaite faire « aucun commentaire ». « Si le FMI n’est pas content, c’est au ministère des Finances qu’il doit s’adresser ».
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