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Le Républicain N° 4857 du 14/5/2014

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Pour la libération des lycéennes enlevées au Nigeria : Des organisations féminines marchent ce matin
Publié le jeudi 15 mai 2014  |  Le Républicain




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Plus d’un mois de souffrance pour les 223 lycéennes qui ont été enlevées dans leur lycée à Chibok dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria par le groupe extrémiste religieux Boko Haram. Cette action surréaliste qui s’est passée le 14 mai 2014, n’a laissé aucune âme sensible indifférente. C’est pour cette raison que les organisations féminines au Mali vont marcher aujourd’hui pour magnifier leur soutien aux lycéennes et demander leur libération.
Le monde entier manifeste pour ces jeunes filles. Certaines grandes puissances ont déjà commencé les recherches.

Les Ministres européens des affaires étrangères ont examiné le lundi 12 Mai 2014, les moyens pour aider le gouvernement Nigérian à obtenir la libération des lycéennes en captivité. Des centaines de personnes ont manifesté le 1er mai au Nigeria. Il y a aussi, le mouvement baptisé « Bring Back Ours Girls » qui veut dire « RENDEZ-NOUS NOS FILLES! » et qui a organisé une série de manifestations dans tous les pays pour demander au gouvernement et à l’armée de faire plus d’efforts pour libérer les adolescentes. En effet, le Mali a manifesté d’abord par son Président qui a demandé la libération de ces innocentes et aujourd’hui des organisations féminines vont battre le pavé pour demander leur libération. La marche débutera à partir de 8 heures au niveau du siège du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) à Badalabougou pour se terminer devant l’Ambassade du Nigeria. Le maitre chanteur continue dans ses œuvres en semant la terreur et la désolation tout en instaurant le climat de crainte pour mieux parvenir à ses fins.

Car c’est ça l’objectif visé mais cette fois-ci, il est allé loin, en organisant un rapt de plus de deux cent jeunes filles innocentes qui n’ont rien avoir avec leur cause. Cette situation déplorable qui dépasse l’entendement, est tout à fait préoccupante. Malgré, que l’acte a pris de l’écho et a suscité un émoi tant sur le plan national, sous-régional et international, ces jeunes filles sont toujours prises en otage loin de leurs familles par des ravisseurs sans foi ni loi. Leur libération est conditionnée à celle des membres du groupe extrémiste détenus dans les prisons nigérianes. Même si le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a toute fois affirmé que ce marchandage ne concernerait que les filles «non converties » à l’islam, alors qu’il avait menacé de les traiter en «esclaves» dans une précédente vidéo.

Plus tard, il a déclaré avoir entrepris de convertir les otages à la religion musulmane. Face à ce double langage le gouvernement nigérian a montré sa volonté de dialoguer avec les intégristes alors qu’au début il avait affiché un refus catégorique à la demande de Boko Haram. Selon la déclaration faite à l’AFP par le ministre nigérian des affaires spéciales Taminu Turaki, le Nigeria est prêt à dialoguer avec le groupe islamiste pour assurer la libération des 223 lycéennes. «Le Nigeria a toujours été ouvert au dialogue avec les insurgés», a déclaré M. Turaki, qui a dirigé l’année dernière un comité chargé de réfléchir à un programme d’amnistie avec Boko Haram. «Nous sommes prêts à discuter de tous les problèmes et les lycéennes enlevées à Chibok en font partie», a-t-il ajouté. Face à cette situation confuse, le monde entier se mobilise et demande la libération immédiate des jeunes filles.
Oumou Koné stagiaire
Ousmane Baba Dramé

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