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IBK désavoue la compagnie des griots et des masseurs de pieds
Publié le mardi 20 mai 2014  |  Le Procès Verbal




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Dans sa livraison n° 245 du lundi 24 février 2014, votre journal publiait, fac-similé à l’appui, le texte d’un contrat d’armement de 69 milliards de FCFA passé par le ministère malien de la Défense à la société « Guo-Star SARL » dirigée par Sidi Mohamed Kagnassy, le conseiller spécial d’IBK. A l’époque, l’article nous avait valu des injures et des démentis rageurs d’une meute de griots et de masseurs de pieds maquillés en journalistes. Les uns parlaient de « faux contrat »‘, les autres de « contrat inventé ».

Tous prétendaient que la société bénéficiaire du contrat n’existait pas et que notre article tendait seulement à ternir la « belle image du chef de l’Etat ». Eh bien ! Les scribouillards de service viennent d’en prendre pour leur grade. Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique (livraison n° 2783 du 11 au 17 mai 2014), IBK lui-même affirme : « Ce contrat existe bel et bien. Chacun sait que l’armée malienne est à reconstruire et je voulais que rapidement, dès le 20 janvier, jour de la fête de l’armée, nos militaires puissent défiler dans des uniformes neufs.

Ce contrat, dont je ne me suis pas occupé, a été conclu dans les règles avec la société Guo-Star, connue sur la place de Bamako, qui a obtenu la garantie des banques. Les trois fournisseurs sont français et ont, eux aussi, pignon sur rue. ». Et IBK d’ajouter que Sidi Mohamed Kagnassy s’est occupé de « l’ingéniérie financière » du contrat d’armement en cause. Qu’en disent les chers amis griots ? A leur place, tout citoyen respectable fermerait son journal et irait planter des choux à Kidal !

Dans l’interview susvisée, IBK aborde d’autres sujets. Il estime, par exemple, que si Soumaila Cissé s’est montré « élégant » en reconnaissant sa défaite à la présidentielle, il s’est, par la suite, montré « comique ». Le chef de l’Etat insinue qu’il a rejeté les offres de service du Parena et souligne la nécessité d’acheter un nouvel avion présidentiel. Il rappelle que Tatam Ly a quitté le navire pour n’avoir pas obtenu qu’on chasse certaines personnalités du gouvernement. Avec Mara, il espère avoir fait le bon choix.

IBK lie l’affaire « Tommi », révélée par le journal « Le Monde », au fait que des personnes malveillantes ne supportent pas ses amitiés au sommet avec la France. S’il déclare garder de bonnes relations avec ses prédécesseurs Dioncounda Traoré et Moussa Traoré, il regrette qu’Alpha Oumar Konaré continue de lui en vouloir. Il explique par une simple coïncidence le fait que plusieurs membres de sa famille et de sa belle-famille se soient retrouvés au gouvernement. Il ne souhaitait pas que son fils, Karim, entre en politique, mais n’a rien pou contre l’insistance du chérif de Nioro.

De même, il voulait un autre candidat (Abdramane Niang) au perchoir parlementaire, mais c’est le parti majoritaire, le RPM, qui a imposé Issaka Sidibé. Le président promet de ne protéger personne contre la justice. S’il dit n’avoir pas à se proncer sur les affaires en justice, il est plus disert sur le cas du général Sanogo où il annonce une justice « sans entrave ».

Tiékorobani

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