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Violences à Kidal : les députés du Mali appellent à ne plus aider le MNLA
Publié le mercredi 21 mai 2014  |  AFP


© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires


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Dakar - L’Assemblée nationale malienne a invité mardi "les pays amis" du Mali à ne plus aider la rébellion touareg du MNLA, accusée d’exactions dans le nord du pays, notamment à Kidal où elle a été engagée le 17 mai dans des combats meurtriers avec l’armée malienne.

Dans une résolution adoptée par 133 députés présents, l’Assemblée nationale "condamne avec la dernière vigueur les attaques, enlèvements et assassinats perpétrés par le MNLA et ses alliés terroristes" le 17 mai à Kidal, un fief des rebelles touareg qui la contrôlent en partie.

Estimant que ce mouvement rebelle "jouit d’une certaine audience" à l’étranger, le parlement "invite les pays amis à suspendre toute assistance médiatique, consulaire et diplomatique au MNLA", selon le texte de la résolution dont l’AFP a obtenu copie.

Il "se réserve le droit de créer une commission d’enquête parlementaire sur les atrocités commises par le MNLA et ses acolytes".

Selon la mission de l’ONU au Mali (Minusma) et le gouvernement malien, six responsables de l’Etat et deux civils ont été assassinés au gouvernorat de Kidal le 17 mai. Le bâtiment a ensuite été occupé par des groupes armés, dont le MNLA, qui ont affronté les soldats et enlevé une trentaine de fonctionnaires. Ces derniers ont été libérés lundi à la suite d’une médiation
de la mission onusienne.

Le gouvernement malien a par ailleurs fait état de 36 morts, dont huit militaires, lors des combats qui se sont déroulés alors que le Premier ministre Moussa Mara était en visite dans la ville.

Dans sa résolution, l’Assemblée nationale évoque "la connivence de plus en plus étroite entre le MNLA et les mouvements terroristes", citant des groupes jihadistes ayant occupé le nord du pays pendant près de dix mois entre 2012 et début 2013.

Ces derniers jours, plusieurs autorités maliennes dont le président Ibrahim Boubacar Keïta et le Premier ministre Moussa Mara, ont accusé les rebelles touareg d’avoir agi à Kidal lors des dernières violences.

Ces accusations ont été démenties mardi par un responsable du MNLA, Moussa
Ag Acharatoumane, lors d’une visite à la communauté catholique de Sant’Egidio
à Rome. Il a soutenu que son mouvement n’avait pas effectué d’exécutions,
assurant que ceux qui sont morts l’ont été "dans les affrontements".

Le Mali a été traumatisé et divisé par une profonde crise politico-militaire de 18 mois, dont le départ a été une offensive lancée par le MNLA en janvier 2012. Cette crise a été marquée par un coup d’Etat en mars 2012, puis l’occupation des régions du Nord. Les jihadistes ont été chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours.

cs/mf

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