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L’Algérie condamne la mort de cadres de l’Etat malien à Kidal
Publié le mercredi 21 mai 2014  |  AFP


© Autre presse par DR
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra


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Alger - L'Algérie, un pays qui joue un rôle de médiateur
au Mali, condamne la mort "injustifiable" de plusieurs cadres de l'Etat malien
à Kidal, a déclaré mercredi son ministre des Affaires étrangères, Ramtane
Lamamra.

"L'Algérie condamne en particulier la mort injustifiable de plusieurs
cadres de l'Etat malien dans des circonstances qui nécessitent d'être
clarifiées, conformément aux lois en vigueur," a déclaré M. Lamamra à l'agence
APS.

L'Algérie "appelle à l'apaisement et à la retenue et exhorte tous les
acteurs à éviter tout acte de nature à alimenter l'escalade de la tension et
de la violence", a-t-il ajouté.

Des affrontements avaient fait le 17 mai plus de 30 morts, selon Bamako, et
obligé la France à décaler de "quelques semaines" la réorganisation de son
dispositif militaire au Sahel.
Mercredi, des soldats maliens ont été tués, d'autres faits prisonniers par
les groupes armés lors d'affrontements à Kidal, a affirmé à l'AFP une source
militaire à l'ONU, selon qui les groupes armés semblaient prendre le dessus
sur les soldats maliens.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé "à la cessation
immédiate des combats et à la mise en place d'un cessez-le-feu" à Kidal.
"L'Algérie (...) entend, comme convenu, donner rapidement une impulsion aux
processus de consultations entre mouvements maliens en préparation pour le
lancement du dialogue inter-malien inclusif sur le sol malien", a encore
précisé M. Lamamra.
Alger continue de suivre avec "attention" et "préoccupation" l'évolution de
la situation à Kidal, a souligné le ministre, estimant que les derniers
"évènements, par leur gravité, viennent rappeler la nécessité d'accélérer et
d'intensifier le processus menant à un dialogue inter-malien inclusif".
Selon lui, ce dialogue est "seul à même de jeter les bases d'une
réconciliation véritable entre tous les Maliens, d'une paix et d'une sécurité
durable au nord du Mali et dans tous le pays".
Le Mali a connu une profonde crise politico-militaire de 18 mois, qui a
commencé en janvier 2012 et a été marquée par une offensive de rebelles
touareg, un coup d'État et la prise de contrôle des régions du nord du pays
par divers groupes armés, dont des jihadistes liés à Al-Qaïda
ao/feb

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