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Mali: l’armée n’a perdu que Kidal, une demande d’aide de Serval pas exclue (ministre)
Publié le jeudi 22 mai 2014  |  AFP


© aBamako.com par A.S
Sécurité: Hommage aux militaires sénégalais
Bamako, le 18 décembre 2013 (Ecole Nationale de la police): Soumeylou Boubeye Maiga, ministre malien de la défense et des anciens combattants a rendu hommage , ce mercredi aux militaires sénégalais tués au nord du pays par des kamikazes.


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Bamako- Les forces maliennes conservaient jeudi leurs positions "intactes" partout dans le nord du Mali sauf à Kidal, a affirmé le gouvernement, précisant qu’il envisage de demander un appui à la force française Serval déployée dans la région.

"Actuellement, nous nous sommes retirés de Kidal", qui fut théâtre la veille de combats entre soldats maliens et groupes armés, a déclaré le ministre malien de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga à l’antenne de la télévision publique malienne ORTM.
Selon lui, Ménaka, une autre ville du Nord, était jeudi "sous pression" des groupes armés. Il n’a pas explicitement parlé d’affrontements. "Et sur Ménaka, nous sommes en relation avec la force Serval (de la France) qui est prête à considérer positivement notre demande d’appui. Nous sommes en relation avec la force Serval pour identifier la nature de l’appui que nous pourrions leur demander en fonction de l’évolution de la situation", a-t-il dit.

"Mais Ménaka n’est pas tombée. Et partout dans les autres secteurs, nos positions sont intactes: Tessalit, Aguelhoc, dans le secteur de Gao, Tombouctou...", a-t-il assuré.
Mercredi, un responsable du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) a affirmé qu’une coalition de trois groupes armés avait combattu les forces maliennes à Kidal, tombée sous leur contrôle. Il avait ajouté que ces groupes avaient ensuite pris, sans combats, d’autres villes du nord abandonnées par les soldats maliens, citant Anderamboukane, Ménaka, Aguelhoc, Tessalit, Anefis.

Le ministre de la Défense a par ailleurs indiqué que 97 soldats maliens, dont 22 blessés" étaient jeudi à Kidal dans un camp de la mission de l’ONU (Minusma). Il a précisé le bilan n’était pas encore disponible concernant le nombre de morts et de prisonniers, en soutenant cependant qu’il y avait moins de détenus qu’annoncé par les groupes armés: "il y en a beaucoup moins que la propagande de l’autre camp ne le laisse croire".

Jeudi à Ouagadougou, le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, a affirmé
qu’une quarantaine de militaires maliens ont été tués, cinquante été blessés
et 70 faits prisonniers après les affrontements de ces derniers jours à Kidal.
Un autre responsable du MNLA, Moussa Ag Assarid s’exprimant depuis Kidal
mercredi, avait fait état de quatre morts et huit blessés parmi les hommes de
la coalition armée.
La ville de Ménaka était "sous pression de la part d’éléments que nous
estimons majoritairement du Mujao, mais alliés à tous les autres", a expliqué
le ministre Maïga.
Le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) fait
partie des groupes jihadistes ayant occupé le nord du Mali pendant près de dix
mois, avant d’être chassés des grandes villes de la région à partir de janvier
2013 par une intervention militaire internationale initiée par la France, et
toujours en cours.
Après la déroute à Kidal, "nous essayons de réorganiser nos forces sur le
terrain (...). Nous continuons à alimenter sur le plan logistique nos éléments
qui sont sur Gao et dans d’autres secteurs", a encore affirmé Soumeylou
Boubèye Maïga.
Il a par ailleurs évoqué, sans fournir de détails, d’informations reçues
par Bamako, selon lesquelles "il y a des exactions sur les populations qui ne
sont pas favorables à ceux qui ont le contrôle de la ville aujourd’hui."
Il a réitéré les appels au calme et à la retenue, multipliés ces derniers
jours par les autorités. Il a invité les Maliens à être "mobilisés" non pas
contre les forces internationales, que certains soupçonnent de passivité
envers les groupes rebelles, "mais en faveur de" l’armée.
sd-cs/jmc


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