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Mali: deux villes aux mains de rebelles selon l’ONU, une seule selon Bamako (2ELEAD)
Publié le vendredi 23 mai 2014  |  AFP


© Autre presse par DR
La MINUSMA offre des véhicules blindés au Ministère de la Défense


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New York, - Un porte-parole de l'ONU a affirmé jeudi que
des rebelles avaient pris le contrôle des villes de Kidal et Ménaka (nord du
Mali), ce à quoi le ministre malien de la Défense a répondu que l'armée
conservait ses positions intactes dans la région, sauf à Kidal.
Après de violents combats mercredi à Kidal ayant tourné en défaveur de
l'armée malienne et poussé le gouvernement à demander un cessez-le feu, "les
villes de Kidal et Ménaka (...) sont maintenant sous le contrôle du MNLA", le
Mouvement national de libération de l'Azawad, a affirmé lors d'un point de
presse à New York Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de
l'ONU.
Le MNLA, rébellion touareg, est un des groupes armés engagés sur le terrain
contre l'armée malienne dans le Nord. Kidal est son fief.
Selon M. Dujarric, "des mouvements du MNLA ont également été rapportés à
Anefis et Aguelhoc entre autres" localités de la région.
Mais jeudi soir le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga,
a réfuté "ce qui se dit" concernant les positions de l'armée malienne dans le
Nord, dans une déclaration à la télévision publique malienne ORTM.
Il a réitéré des assurances fournies plus tôt jeudi, selon lesquelles les
forces gouvernementales conservaient leurs positions partout sauf à Kidal,
même si elles étaient à Ménaka "sous pression" de groupes armés.
"A Ménaka, c'est vrai, nous sommes sous pression (...) mais, contrairement
à ce qui se dit, nos positions sont intactes. Et nos forces partenaires Serval
(force française) et la Minusma (mission de l'ONU au Mali) ont pris des
dispositions pour nous appuyer" en cas de besoin, a assuré M. Maïga.
"Nous nous sommes retirés de Kidal, mais sur l'ensemble du théâtre, nos
positions restent intactes", a-t-il insisté.
Il a évoqué une faiblesse des effectifs des forces de défense et de
sécurité dans la ville de Kidal au moment des affrontements de mercredi, qui
avaient été précédés d'autres combats meurtriers quatre jours plus tôt, le 17
mai.
"A Kidal, avant le 17 mai, nous n'avions - toutes forces confondues -
qu'environ 250 hommes, c'est-à-dire militaires, policiers, gardes et gendarmes
confondus", a-t-il précisé.
Mercredi, un responsable du MNLA avait affirmé qu'une coalition de trois
groupes armés avait combattu les forces maliennes à Kidal, tombée sous leur
contrôle.
Il avait ajouté que ces groupes avaient ensuite pris, sans combats,
d'autres villes du Nord abandonnées par les soldats maliens, citant
Anderamboukane, Ménaka, Aguelhoc, Tessalit, Anefis.
A New York, le porte-parole de l'ONU a par ailleurs précisé que la Minusma
continuait "de collaborer avec le gouvernement et les groupes armés pour
obtenir la fin des hostilités, protéger les civils et relancer le processus
politique".
Environ 3.400 habitants de Kidal ont fui vers les zones rurales, l'Algérie
et Gao depuis le début des combats" le 17 mai, a-t-il précisé. De l'aide
humanitaire a été envoyée à Gao, Kidal "restant inaccessible aux travailleurs
humanitaires", selon lui.
avz-cs/are

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