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Mali : Un nouveau gouvernement pour reconquérir le Nord et sortir de la crise
Publié le mardi 21 aout 2012  |  AFP


Rencontre
© aBamako.com par as
Rencontre de prise de contact du premier ministre avec les membres du nouveau gouvernement
21 aout 2012. Bamako. Primature.


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Le nouveau gouvernement du Mali, désigné tard lundi, se fixe pour but de "reconquérir le Nord" du pays, occupé depuis près de cinq mois par des islamistes, de sortir de la crise née du coup d`Etat militaire du 22 mars et préparer l`élection d`un nouveau chef de l`Etat.

"La priorité, c`est la reconquête, c`est la libération du Nord des forces
d`obscurantisme qui l`occupent actuellement", a affirmé dans un entretien
mardi à Radio France Internationale (RFI) le nouveau chef de la diplomatie
malienne, Tièman Coulibaly, un des 13 nouveaux ministres de ce gouvernement
formé par le président de transition Dioncounda Traoré.

M. Coulibaly remplace Sadio Lamine Sow, réputé proche du président Blaise
Compaoré du Burkina Faso, le pays médiateur de la Communauté économique des
Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) pour la crise malienne.

La nouvelle équipe reste dirigée par le Premier ministre Cheick Modibo
Diarra, qui a été contesté récemment par une partie de la classe politique. Le
nouveau cabinet comprend des représentants des principaux regroupements
politiques maliens dont aucun n`a souhaité donner sa position officielle à
l`AFP, en arguant de communiqués en préparation.

"Je pense que c`est un gouvernement d`union nationale parce que,
l`essentiel des sensibilités politiques (y) est représenté (...) selon ma
lecture" et "la priorité de ce gouvernement sera de rétablir la confiance
entre les acteurs politiques sur le plan interne et rétablir aussi la
confiance entre le Mali et tout l`environnement international", a dit Tièman
Coulibaly à RFI.

La Cédéao prépare le déploiement au Mali de quelque 3.300 soldats mais les
contours de cette force, logistiquement soutenue par plusieurs pays
occidentaux, restent encore flous. Elle attend la demande formelle du pouvoir
de transition à Bamako, ainsi qu`un mandat du Conseil de sécurité de l`ONU.

L`organisation avait soumis un plan incluant la sécurisation du régime de
transition, la formation et la remise à niveau des troupes maliennes avant une
intervention dans le Nord contre les islamistes. Bamako a rejeté l`offre de
sécurisation de ses institutions par la force régionale.

Dans le même temps, dans le Nord, les islamistes d`Ansar Dine (Défenseurs
de l`islam), d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour
l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) commettent des brutalités,
en se réclamant de la charia (loi islamique).

Mardi, la chaîne Al-Jazeera du Qatar a diffusé une vidéo de trois
Occidentaux, présentés comme ceux enlevés en novembre 2011 à Tombouctou
(nord-ouest du Mali) et toujours otages. Les trois hommes sont apparus barbus,
turban sur la tête mais en bonne santé. Ils ont appelé leurs gouvernements à
intervenir pour les faire libérer. Leur rapt a été revendiqué par Aqmi.

Autre défi du nouveau gouvernement: organiser une élection présidentielle
libre.

"Il y a deux thèses: ceux qui pensent qu`on ne peut pas organiser des
élections sans libération totale du territoire, et ceux qui pensent qu`on doit
organiser vite des élections pour légitimer un pouvoir qui va se charger de
libérer totalement le nord du Mali", a analysé un diplomate africain interrogé
par l`AFP. "Je crois qu`il faut choisir le juste milieu. Si on ne fait pas
vite, les islamistes peuvent arriver ici, à Bamako", a-t-il dit.

Une solution sera sans doute proposée lors d`une "concertation nationale"
sur la transition qui, d`après l`entourage du Premier ministre, se tiendra
dans les prochains jours.

Un comité technique de sept membres chargé de définir "les termes de
référence" de cette concertation a été créé le 15 août dernier "auprès du
Premier ministre". Il s`agira de "journées de réflexion, pas de décisions", a
précisé un proche de M. Diarra.

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