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Les blocs africains prêts à tout pour la paix régionale
Publié le mercredi 22 aout 2012  |  Xinhua




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HARARE, Les blocs régionaux africains se considèrent comme des puissances médiatrices et des faiseurs de paix, les événements dans le sud et l'ouest du continent montrant que les Etats souverains ne sont plus des îles politiques et qu'ils doivent respecter les normes établies.
Dans les pays qui ont été frappés par des problèmes politiques causés par des élections controversées et des affrontements internes, les blocs régionaux recommandent la formation de gouvernements inclusifs. Liés par les statuts de l'Union africaine, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) sortent du lot des blocs économiques du continent.

La SADC gère la situation politique au Zimbabwe, en République démocratique du Congo (RDC) et à Madagascar, alors que la CEDEAO est intervenue au Mali, où elle a ordonné la création d'un gouvernement d'unité nationale suite au coup d'Etat militaire de mars.

Le président intérimaire malien Dioncounda Traoré a annoncé lundi la formation d'un gouvernement d'unité nationale sur demande de la CEDEAO, alors qu'il tente de rétablir la stabilité dans un pays divisé aujourd'hui en deux depuis la prise de contrôle du nord par les rebelles islamistes.

La CEDEAO, qui avait fixé au 31 juillet la date butoir pour que le Mali établisse un gouvernement d'unité nationale, a également menacé Bamako de le sortir du bloc régional s'il n'appliquait pas la résolution.

Le bloc régional ouest-africain a également soutenu la formation d'un gouvernement d'unité nationale au Togo en 2010, après que le président Fauré Gnassingbe a invité l'opposition à former un gouvernement inclusif.

En Afrique australe, la SADC s'occupe principalement des événements politiques au Zimbabwe et à Madagascar.

Madagascar n'a pas réussi à mettre en place un gouvernement inclusif suite au renversement du président Marc Ravalomanana par l'ancien maire, Andry Rajoelina, avec l'appui de l'armée il y a trois ans.

Néanmoins, la SADC envisage des élections en mai 2013, mais suggère que MM. Rajoelina et Ravalomanana ne se présentent pas.

M. Rajoelina a affirmé dimanche avoir essayé, en vain, de conclure un accord avec M. Ravalomanana, pour qu'aucun des deux ne se représentent à la tête du pouvoir.

Au Zimbabwe, le président Robert Mugabe a conclu en février 2009 un accord sur le partage des pouvoirs avec les présidents des deux factions du MDC, le Premier ministre Morgan Tsvangirai, et le vice-Premier ministre Arthur Mutambara, suite à l'intervention de la SADC.

Cet accord a été signé suite à l'absence d'un vainqueur légitime aux législatives de 2008 et à l'élection présidentielle disputée.

La SADC tente désormais d'assurer des élections libres et justes au Zimbabwe, qui se dérouleront très probablement au début de l'année 2013, après la rédaction de la nouvelle constitution.

Pour montrer sa détermination à résoudre définitivement le problème zimbabwéen, le bloc n'a pas soutenu les appels de M. Mugabe en faveur d'élections avant la fin du processus constitutionnel.

Et même quand les élections auront lieu, des normes devront être respectées.

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